vendredi, mars 06, 2009

Labrador Bob Marley


Labrador Puppy
Originally uploaded by skoop102.

Bien que j’ailles voir presque tous les films qui sortent à Amiens, je n’en fait pas obligatoirement écho, il en est même quelques uns que j’ignore. Je n’en suis pas à ma première critique et si aujourd’hui, je tiens à vous parler du film « Marley et moi », c’est qu’il m’a beaucoup touché. Plus qu’une comédie, c’est tout à la fois une romance et un drame. La bande annonce ne lui en rend d’ailleurs pas hommage en le présentant comme une de ces grosses farces qui font la joie des adolescents. Lorsque nous avons quitté la séance, plus de la moitié du publique était en larme. Isabelle est sortie avec le nez rouge et la gorge serrée.

Le réalisateur, David Frankel (Le diable s’habille en Prada), a construit son film comme une chronique. Une longue histoire qui évolue lentement par petite touche sous le pinceau d’un journaliste chroniqueur. C’est l’histoire d’une tranche de vie, celle de Jenny et John, deux jeunes mariés qui voient leur vie s’ouvrir devant eux. Ils espèrent réaliser leurs aspirations que Jenny a planifiées et lorsqu’elle envisage la maternité, John qui ne se sent pas encore prêt, sur les conseils d’un amis lui offre un petit chien. C’est Marley, un petit labrador, une boule de poil qui bien que craignant les orages et les éclairs va se révéler être un cyclone qui va bouleverser, dévaster et manger au passage la vie de ses maitres.

Mais attention, là s’achève le coté comédie de l’histoire. Il ne s’agit pas d’un remake caché de la lignée des « Beethoven ». En fait, il s’agit plutôt de suivre les petites touches du quotidien qui sur une douzaine d’année réoriente leur vie. Et, lorsque malheureusement, cette petite vie s’éteindra, tous ceux qui un jour ont du plonger leur regard dans les deux puits d’acceptation et de totale confiance d’un animal mourant comprendront la richesse et l’intérêt de ce film.

Le chroniqueur, Owen Wilson, c’est John mais c’est surtout l’auteur du best-seller, John Grogan qui sous couvert de nous raconter l’histoire de son chien nous parle philosophiquement de sa vie de famille. Jenny est interprétée par Jennifer Aniston. On remarquera au passage la présence charismatique mais devenue imposante de Katleen Turner, celle qui restera une magnifique « Serial Mother » ou « Peggy Sue ».

Voici un magnifique film qui est plus fin qu’il n’y paraît.


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