Poiscaille
Voici une des aberrations du système commercial français, si ce n’est mondial. Cela s’appelle le déstockage.
Le déstockage en lui même est une opération banale qui consiste à faire de la place dans un hangar ou des congélateurs. Mais ce qui est aberrant c’est qu’entre deux déstockage, on continue de stocker.
Waouh ! On dirait que je commence à dire des banalités.
Bon, tout cela pour dire que je trouve la situation des plus comique. Je m’explique : Il y a peu je pestais avec Claudine sur les prix faramineux atteint par le « dos de Cabillaud ». A plus de dix sept euros le kilogramme alors qu’il avoisine habituellement les 13 euros, je ne vois pas trop qui peut avoir les moyens de s’en payer. Moins de huit jours plus tard, en raison d’un « déstockage massif », le même dos de cabillaud ne coûte plus que près de sept euros du kilogramme. En ces moments de crise, vous comprenez bien que j’en ai rempli mon congélateur. J’en ai stocké.
Bien évidemment, j’aurai préféré en acheter du frais avant qu’il ne soit stocké ou congelé. Cela supposerait qu’il soit moins cher au kilo en temps normal.
Cela me fait penser à la crise des surprimes, on augmente le prix, doucement, puis de plus en plus et lorsque les gens n’achète plus, ne veulent plus payer, on commence à brader, mais si l’on s’obstine à ne plus vouloir consommer, les prix baissent et baissent de plus en plus, jusqu’à devenir inférieur au coût de production.
Étrange système, n’est-ce pas ?