La guerre des mondes
Ca y est, la Suisse entre en guerre. Il ne suffisait pas que les noiraudes jouent les chiennes de faïence, il fallait en sus que le chien y participe.
Comme quoi, les chiens ne sont pas si cons. L’animal c’est vite rendu-compte que lorsqu’il tente de séparer les protagonistes pour avoir la paix, elles exportent le conflit dans des hauteurs qui lui sont inaccessibles. Ors, dans leur frénésies belliqueuses, ils leur arrivent de laisser tomber au sol une part de la manne féline.
Jadis, il était indifférent au conflit. Mais, désormais, dès qu’il atteint la cuisine, il se met à encourager les échanges en jappant du sol afin que des deux camps le conflit aérien se finisse à coup de soucoupes volantes dont il récupère les munitions, croquettes ou boulettes.
Nous en sommes réduits à acheter des vaisseaux de plastiques de peur qu’il ne se prenne sur la tête l’une de ces bombes en grès qui en explosant nous ont ravagé le carrelage de la cuisine.