mardi, septembre 30, 2008

AMIENS ILLUMINEE 2008- SUR LES PAS DE JULES VERNE


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Bonjour, aujourd'hui, je vais me faire le porte parole de l'association Dreuilloise de randonnée pédestre ' Les Chemins en Somme ' dont le président Jean-Marc Poret m'a envoyé une charmante invitation à communiquer autour de la manifestation qu'ils organisent le samedi 13 décembre 2008 à Amiens, le cinquième rallye pédestre nocturne.

Pourquoi me direz-vous retransmettre ce type d'informations que je manages à coup de pelteuse et de bouton "Spam" depuis ma trop petite boite à lettre ?
C'est tout simplement parce que la randonnée pédestre proposée me semble une bien originale façon de visiter ma ville. C'est ainsi que je la vois le soir, que dis-je, la nuit, lorsque je proméne Saxo à l'affut des petites merveilles que le jour, les soucis et le monde me font ignorer.

En effet, le samedi 13 décembre 2008 dès 15 heures, dans le gymnase Fournier de la rue Sagebien, entre les stands et les animations aura lieu le départ.
Les inscriptions se montent à 3 euro sur place, 2 euro à partir du site internet et avant le 26 novembre. C'est gratuit pour les enfants accompagnés des parents.

On vous remettra un plan et un dossard. Le premier départ sera lancé à partir de 16h00 pour une randonnée pédestre de 10km environ en départ libre ou avec un guide/accompagnateur. A mi-parcourt, une petite collation régénérante puis vers 19h, le "Son et Lumière" de la cathédrale pour un retour au gymnase Fournier vers 20h30 des plus lents.

Vous verrez ce qu’a vu ou qu’aurait pu voir le célèbre auteur s’il était encore parmi nous. En chemin : Les illuminations du Boulevard St Quentin, le Cirque Municipal ‘Jules Verne ’, les illuminations du boulevard intérieur, la place de la gare, la tour PERRET, les chalets du centre ville illuminés où je serai peut-être encore, le palais de Justice, l’Hôtel de Ville, le beffroi, l’église St Germain, le quartier St Leu, le quai Bélu , le Pont du Gange, le Port d’Amont, la Cathédrale Notre Dame pour le ‘ son et lumières ’, la rue de la république avec l’Hôtel du Préfet et le musée de Picardie.

Vous l'aurez, comme moi compris, sous le prétexte de pratiquer un sport à la portée de tous, Amiens Métropole et le Conseil Régional de Picardie organisent en association avec ‘ LES CHEMINS EN SOMME ’ cette randonnée pédestre exceptionnelle, prétexte à une bonne ballade et la découverte d'un lieu sous un éclairage rare.

Il y avait en 2007 près de 1000 marcheurs que j'ai croisés sur la promenade des jours au parc Saint-Pierre, j'y ai vu des gens de tous âges et de toutes catégories, certains courraient, d'autres marchaient à la lueur d'une lampe électrique, mais tous semblaient y prendre plaisir.

Vous trouverez surement plus d'informations sur le site de l'association : http://www.lescheminsensomme.com/ ou Tél / fax : 03.22.54.84.38 ou encore poret.jean-marc@wanadoo.fr
Bonne ballade.

lundi, septembre 29, 2008

L'équipe d'Amiens-Jeunes à Bergues


l'equipe
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J’ai tellement de chose à dire que je ne sais par laquelle je vais commencer. J’ai pas envie pour l’instant de continuer l’évocation de nos vacances et comme le week-end a été long, j’ai plutôt envie d’en parler.
Bon, ce fut un week-end Amiens-jeunes avec pour commencer le samedi, le goûter anniversaire des personnes nées durant le mois de septembre. Je ne sais exactement combien ils étaient, entre 25 et 30 environ et nous avons joué au loto. C’est un jeu facile et dont ils aiment les montés d’adrénaline.
Le lendemain, c’était la seconde édition de notre voyage d’été. Nous les avons emmenés en car pour un périple Hardelot/Bergue. Fort heureusement, nous vivons les derniers beaux jours de la saison.
Pour commencer, je me suis pointé en retard sur les lieux de départ du car. Il faut dire que nous nous étions couchés très tard, vers trois heures, avec Claudine et que lorsque j’ai programmé le réveil en prévision de ce voyage, je me suis gouré d’une heure. Je l’ai mis à sonner à 5h45 pour un rendez-vous à 7h45 à deux pas de chez moi. Du coup, je me suis rallongé en pensant me reposer une petite demie heure et bien sûr…
Je suis arrivé là-bas à 7h46, et mon téléphone sonnait déjà pour me rappeler à l’ordre. Après avoir sillonné la ville, pour récupérer tout notre petit monde, nous sommes partis pour Hardelot. C’est une station balnéaire à l'embouchure de la Becque d'Hardelot, petite rivière d’où elle tire son nom. C’est une grande plage très plate de sable fin comme on en trouve beaucoup sur les bords de la Manche.
Vers 13 heures nous sommes partis manger dans une brasserie intitulée « aux vieux remparts » à Bergues.
C’était, depuis le succès du film « Bienvenu chez les Ch’ti » une destination à laquelle nos adhérents rêvent. C’est incroyable l’influence que ce film a eu sur nos populations picardes. Personnellement, je n’étais pas trop chaud pour ce que j’imaginais être une visite d’une ville du nord de peu d’intérêt. Mais, j’ai été je dois dire agréablement surpris.

C’est une ville d’influence flamande totalement fortifiée. Une partie dans laquelle, par la forme et étoile et la matière, en brique, on reconnaît la patte de Vauban. Une part des fortifications est elle d’influence espagnole, et un bout est d’origine bourguignonne, du quinzième siècle. Quand elle n’est pas close de remparts, c’est une ville de canaux.

C’est une des communes du Blootland, une région naturelle du nord de la France, à environ 10 kilomètres au sud de Dunkerque qui fait partie du Westhoek et de la Flandre française. Le territoire se trouve au niveau de la mer et même parfois quelques mètres au-dessous (aux Moëres). Le Blootland est une plaine maritime avec quelques polders et un important réseau de canaux dont le débit doit être réglé en permanence. Elle est bordée d'un coté par la Mer du Nord et un rempart de dunes et de l'autre par les Moëres, des polders fertiles.
Bergues c’est aussi un port, c’était un centre textile d'importance régionale, avec à partir de 1276 son propre marché de laine puis de lin très courus.
C’est une ville qui vaut le déplacement et je ne suis pas mécontent qu’on l’ai visité. Je pense que j’y emmènerai ma puce un de ses quatre. Comme vous le voyez, un week-end bien rempli.
D’autant que les enfants nous ont invités à aller au cinéma et que nous nous sommes visionnés un film deux soirs de suite : Le royaume interdit et Faubourg 36. Je ferai peut-être une critique demain. On verra.

dimanche, septembre 28, 2008

Debattons


elles ne voulaient pas
Originally uploaded by yeuxrouge.

Je ne sais pas si je vous ai déjà dis qu’un certain nombre d’associations amiénoises organisent un mardi par mois un grand débat au café des « Beaux arts » à 18 heures 30. C’est rue Frédéric Petit à Amiens, pas loin de la bourse du travail. Il y a là :
- Le Safran, le centre culturel d’Amiens Nord
- Picardie C.S.T.I., le Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle
- La CNAM Picardie, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie
- Le Parc Zoologique
- Et l’U.P.J.V., l’Université de Picardie Jules Vernes.

Le 30 septembre, le sujet qui promet d’être fort intéressant à l’heure ou la chine, après Amiens et Créteil a tenté et réussie elle aussi une greffe triangulaire nez-lèvres-menton du visage est le suivant :
GREFFES : Vivre avec le corps d’un autre

Le 14 octobre : Comment les scientifiques imaginent-ils l’avenir.

Le 19 novembre : Un nez, pourquoi faire ?

Le 9 décembre : Les nanotechnologies, quelles perspectives pour l’infiniment petit ?

Cela fait suite aux cafés-débat de Picardie C.S.T.I. qui semble ne plus en organiser depuis 2006.
Si vous voulez participer, lancer un débat, ou simplement assister, pour pouvez téléphoner au 03.22.95.73.97.

samedi, septembre 27, 2008

Troisième Nuit blanche à Amiens, c’est le 4 octobre

La nuit blanche à Amiens cela démarre le 3 octobre 2008 à la Lune des Pirates, au 17 Quai Bélu de 22 à 3h30 du matin par une « Avant ». Au programme, à 22 heures RELOU Crew puis vers 23 heures 15 le DJ Jos, vers minuit trente, The_Bigger_Splashes - Mort aux jeunes et de deux heures moins le quart à la fin, Dactylo.

"En marge de toute programmation standardisée, la Nuit blanche d’Amiens se singularise par des choix artistiques basés sur la découverte, la promotion des nouvelles esthétiques et des artistes émergents qu’ils soient régionaux, nationaux ou internationaux. Depuis sa création en 2006, la Nuit blanche d’Amiens ne cesse de confirmer sa notoriété auprès d’un large public de plus en plus sensible aux arts de demain. Le succès de cette nuit prend aujourd’hui toute son ampleur dans le récent partenariat engagé avec la première Nuit blanche de Brighton & Hove en Angleterre. De ce rapprochement est née une programmation aux teintes « made in UK » et une thématique lui faisant écho : FREAKS*. Dépassant largement le cadre de la monstruosité, ce thème est avant tout un hommage aux artistes travaillant à une humanité nouvelle, porte-étendard de la démocratisation des formes d’Art, de la création transdisciplinaire et des technologies numériques. Autant d’expériences visuelles et sonores à vivre comme un parcours initiatique à travers la ville. Cette nouvelle Nuit blanche livrera, comme chaque année, son lot de surprises, de coups de cœur, de ravissements, dans l’esprit de convivialité et de festivité qui la caractérise."

PASCAL SANSON & MÉLANIE OHAYON
Directeurs artistiques et de production

* monstres

vendredi, septembre 26, 2008

Bizutage


Bizutage 10
Originally uploaded by Ferraro & co.

Je suis un peu surpris que le nouveau recteur d’académie Ahmed Charaï ai besoin d’un complément d’enquête dans l’affaire des bizutages amiénois. Il suffit d’interroger n’importe quel habitant du centre ville pour l’entendre dire qu’il a déjà vu les rues de la capitale picarde envahie par les carabins de la faculté de médecine, tous empoudré de farine, vêtus de grandes blouses blanches et réalisant milles joyeux défis.
A voir ainsi, il n’est pas évident de dire si il s’agit là de pressions, brimades, violences ou harcèlements. On peut se dire qu’effectivement, après tout nous sommes en république et il suffit de dire stop ou non pour que ceci cesse. Non, car tous n’ont pas cette faculté, ce courage quand sont en jeu leur carrière ou leur avenir. Les règles et les comportements afférents au groupe social que constitue une classe et que l’on cherchent à intégrer ne sont pas évident. J’imagine qu’aucun des « éducateurs » ne s’est senti dans l’obligation d’expliquer aux « bizzu » le fonctionnement de l’institution.
On leur donne l’appellation de « journée » d’intégration : Vous obéissez et l’on vous intègre, vous refusez et vous ne vous intégrez pas.

C'est rigolot, personnellement, j’appelle cela du chantage.

jeudi, septembre 25, 2008

Mamma Mia !


Meryl Streep
Originally uploaded by c.deneuve.

J’en ai un peu marre de ces vieux barbons aussi pincés que les plis de leur pantalons, qui se croient la science infuse et se permettent d’écrire comme Bernard Achour dans TéléCinéObs : « (...) cette transposition atrocement kitsch et incompétente (...) relève parfois de la torture. » au sujet du dernier film réalisé par Phyllida Lloyd.

« Mamma mia! » c’est l'adaptation de la comédie musicale écrite par Catherine Johnson et basée sur les chansons du groupe ABBA. La première a eut lieu à Londres en avril 1999 et en 2008, le nombre de personne ayant vu ce spectacle dépasse largement les 30 millions d’entrées ; elle a été présentée dans 170 villes et en huit langues. Il était naturel que Hollywood se penche sur cette comédie musicale à succès pour en faire l'adaptation cinématographique. On retrouve le trio de femmes à l'origine du spectacle, l'auteur Catherine Johnson, la réalisatrice Phyllida Lloyd et la productrice Judy Craymer.

Ce n’est tout de même pas rien que de faire plus de 550 000 entrée dès sa première semaine d’exploitation. On a l’impression que, pour les critiques, dès que quelque chose n’est pas étiqueté « intellectuel », c’est obligatoirement de la merde. Je repense encore à celle de Thomas Sotinel qui déclare que « Le traitement que leur infligent la plupart des interprètes démontre à quel point les créations de MM. Andersson et Ulvaeus sont résistantes à l'usage. », heureusement, il reconnaît aussi que « Mamma Mia ! en est la preuve expérimentale : contre toute logique, le film emballe la plupart de ses spectateurs... ».

A les entendre, on pourrait croire qu’ils ne savent pas jouer ou chanter. Pourtant la productrice Judy Craymer a dit : « Dès le début, nous avons pensé à Meryl Streep pour incarner le personnage de Donna(…) . Nous étions plus qu'heureuse quand elle a immédiatement accepté notre proposition. Nous savions qu'elle avait vu le spectacle à Broadway il ya quelques années, puisqu'elle avait écrit une lettre soulignant combien elle aimerait faire partie de la distribution et se retrouver sur scène pour sentir toute l'énergie du spectacle. ».

Donna, c’est la « Mamma Mia ! »(ma maman) de l’histoire que je vous résume succinctement :
L’action se déroulle en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi. Dès le début, on comprend que c’est une histoire romantique qui commence. Dans un hôtel grec isolé, la villa Donna, tenu par Donna(Meryl Streep donc), sa fille Sophie(Amanda Seyfried) vat épouser Sky(Dominic Cooper). Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l'un d'eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s'apprêtent à retourner sur l'île et vers la femme qui les avait enchantés dans les années soixante dix par son exubérance. Il y a l’architecte Sam Carmichael(Pierce Brosnan) qui a quitté Donna qui l’aimait pour tenir ses engagements auprès d’une autre femme. Le banquier Harry Bright (Colin Firth) un gentil auquel elle a cédé par compassion plus que par amour et enfin Bill (Stellan Skarsgard), un séducteur de passage.

Non, Meryl Streep sait chanter, elle l’a déjà maintes et maintes fois prouvé ne serait ce que dans The Last Show, dernier film de Robert Altman sorti en 2006 où elle joue une chanteuse country. D’ailleurs Mary Louise Streep (c’est son vrai nom) est née le 22 Juin 1949 à Summit dans New Jersey (Etats-Unis) se destinait adolescente à une carrière de cantatrice et elle a reconnue que « Les chansons d’ABBA sont intemporelles. Lorsqu'est venu le temps de les apprendre, je me suis aperçue que je les connaissais déjà toutes par coeur. ». Tout le monde sait combien cette actrice est exceptionnelle. N’est-elle pas la plus primée du cinéma américain ? Oscar du meilleur second rôle féminin pour sa prestation dans « Voyage au bout de l’enfer », un Emmy Award pour la série « Holocaust », de nouveau l’oscar pour « Kramer contre Kramer », « Le choix de Sophie », « Simples secrets », « Contre-jour », « La Musique de mon cœur », « The Hours » et je ne me rappelle plus si elle l’a eu pour « Le diable s’habille en Prada ».

A cinquante neuf ans, elle court, saute et bondit, nous communique une incroyable envie de vivre, rire et chanter. Quel plaisir que ces deux heures(1h59) de spectacle et de fraicheur ! Nous avons regretté de ne pas avoir osé danser debout, sur place, dans la salle avec cette Prima Donna si vivante et pleine de drôlerie. Quant à Pierce Brosnan ,sans doute ,ce n'est pas un bon chanteur, mais nous non plus et cela ne nous empêche pas de chanter, il ne détonne donc pas au milieu de ses joyeux compères!

Allez voir ce film et n'écoutez pas ces tristes critiques qui ont oublié toute leur spontanéité.....Faites vous plaisir.

mercredi, septembre 24, 2008

Mirroir, son beau mirroir


mirroir-chez-jack2
Originally uploaded by kilianoulala.

Vous saviez déjà que ma miss était capable de baver 24 heures devant Kiefer Sutherland, cet acteur alcoolique. Hé, bien maintenant elle craque devant l’heure cinquante et une de son Mirrors.

Il faut dire que le réalisateur Alexandre Aja( ou Alexandre Jouan selon son humeur) a bien su s’en servir dans ce remake du film d’horreur sud-coréen « Geoul sokeuro » plus connu sous le titre « Into the mirror ». On devait déjà au fils du réalisateur Alexandre Arcady et de la critique de cinéma Marie-Jo Jouan, un autre film d’épouvante et d'horreur avec le très prenant Haute tension réalisé en 2003. Ce succès lui valu d’être remarqué par les studios américains qui lui proposèrent le remake du chef d’œuvre « La colline a des yeux » de Wes Craven. Sa touche personnelle, sa façon de monter le suspens lui value donc se second remake.

En fait de remake, il s’agit d’une reconstruction totale du scénario original, exit l’opposition entre deux confrères policiers qui nous mettait directement au cœur de l’action dans le premier opus. Dans cette version plus « européanisée », on retrouve le schéma classique de la présentation des personnages, de la mise en place du décor et enfin du début de l’action jusqu’à la chute finale. Mais cela a beau être d’une forme très classique, ce n’en n’est pas moins efficace.

C’est l’histoire d’un ancien flic, Ben Carson, interprété par l’autre andouille d’alcolo, Kiefer Sutherland, qui déprimé a démissionné de son travail après un accident ayant couté la vie de son partenaire. Au bord de la rupture, sa femme Amy (la délicieuse Paula Patton) médecin légiste de son état exige pour qu’ils puissent envisager une vie commune qu’il cesse de boire(tiens donc !) et retrouve du travail. On lui propose un emploi comme veilleur de nuit dans un grand magasin qui a brûlé et est abandonné depuis. C’est un décor cauchemardesque de mannequins à demi fondus, dans une atmosphère noire de suie, seuls quelques miroirs ont survécu aux flammes et son mystérieusement d’une extrème propreté. L’ancien veilleur de nuit les entretenait maladivement avant de se donner la mort. Il réalise alors que ceux-ci ont une volonté propre qui les menace, lui et sa famille.

On pourrait s’attendre à une histoire abracadabrantesque, sans queue ni tête, à laquelle on a du mal à adhérer mais il faut bien reconnaître que le scénario, la mise en scène et le montage nous scotch assez vite au fauteuil. On fait vite abstraction de ce qui nous entoure pour plonger nos regards dans ces maudits miroirs. On est peu à peu tendus comme les cordes d’un piano près à sursauter au moindre envol de pigeon ou au plus petit début de flamme. Quand à la chute finale…elle est extrêmement bien trouvée et sans qu’il n’y ai besoin d’aucune explication, justifie la totalité du film.

P.S. : Vous l'aurez deviné, je l'aime pas trop l'autre mais bon, il joue bien.

mardi, septembre 23, 2008

if you're on fire...


if you're on fire...
Originally uploaded by superlocal.

Je ne resiste pas à vous retransmettre la pensée du jour de Mamie Sue :

Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite, tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.

Vive la sagesse quebécoise.

lundi, septembre 22, 2008

Ma côte d'amour

Vous avez du remarquer que depuis une petite quinzaine, seules quelques blagounettes d’un goût douteux alimentent ce blog.
En effet, j’ai profité de la possibilité qui nous est offerte de poster à retardement pour vous larguer, durant mon absence, une série ne nécessitant pas beaucoup de réflexion et facilement produite.
Oui, vous avez bien lu, vous ne vous en étiez peut-être pas rendu compte, mais j’ai mis durant la quinzaine mon neurone en vacances. Pour une fois, je l’ai sorti de sa boite histoire de l’aérer un peu.
Mais, horreur, à mon retour, je constates que ce lectorat si difficilement acquit en a profité pour prendre la poudre d’escampette. Je viens donc de passer de plus de trois cents lecteurs à une petite centaine.
Je comprends d’autant moins que j’ai pris grand soin d’envoyer la dite terminaison nerveuse en cure sur la côte d’amour.
Bah !! Je m’en vais vous remonter cela en trois coup de cuillère à pot. Tout d’abord, ceux qui auront pris garde de s’abonner recevront directement dans leur boite à lettre les récits exhaustifs de nos aventures maritimes et vendéennes, tandis que les autres devront revenir à la bonne date si ils veulent les lire. Pour ceux qui ne seront parvenus au bout de ce si simple message, tant pis.

dimanche, septembre 21, 2008

Les élans du coeur


Voici un petit message que nous a transmit la petite louloute (Louloudgi) :

...ღ Donneurs de temps et Bénévoles, ils sont inséparables.
..ღ

..ღ....ღ Il faut les prononcer avec un grand respect.
......ღ.......................ღ.......ღ
..........ღ..............ღ..................ღ
..............ღ......ღ........................ღ
...................ღ...........................ღ Ils font jaillir en nous d'autres mots magnifiques :
................ღ.......ღ...................ღ
..............ღ...................ღ
.............ღ
...........ღ La Solidarité, la Générosité,
..........ღ
.........ღ
.........ღ
..........ღ Et l'amour du prochain. Ce sont des mots magiques,
..............ღ
...................ღ
..........................ღ
...............................ღ Vous qui passez furtifs, pressés, indifférents,
.................................ღ
.................................ღ
..............................ღ
.........................ღ Veuillez vous arrêter, je vous prie, un instant
..................ღ
.............ღ
.........ღ
.....ღ Pour écouter et lire ces mots.....
...ღ
.ღ.............................ღ....ღ
ღ..........................ღ...........ღ
.ღ......................ღ................ღ
..ღ...................ღ..................ღ
...ღ....................................ღ
.....ღ................................ღ
........ღ.........................ღ Merci pour eux ....
...........ღ...................ღ
..............ღ..............ღ
..................ღ.......ღ
.....................ღ..ღ Merci pour Nous ....
.......................ღ

samedi, septembre 20, 2008

Passengers


Passengers
Originally uploaded by naughton321.


Un petit garçon étudie les nombres négatifs a l'école. Le soir il demande à son père de lui expliquer, parce qu'il n'a pas tout compris.

Le père :

- Bon écoute, imagine quatre personnes dans un autobus. Si à l'arrêt suivant, huit personnes descendent, alors il faut qu'il y en ait quatre autres qui montent pour qu'il n'y ait plus personne dans le bus.

La maison de la rivière à Saint Georges de Montaigu

Oh ! Je vois que j’ai oublié de vous parler de notre dernier jour de vacances. Nous avons donc fait une petite visite pour que je ne sois pas trop fatigué pour le retour. Nous sommes allé jusqu’à Saint Georges de Montaigu visiter la Maison de la Rivière. En fait de maison, c’est un ancien moulin à eau restauré blotti dans un nid de verdure au bord de la Grande Maine, un site préservé de la ville qui le surplombe, un havre de paix et de calme qui propose un parcourt muséographique mêlant interactivité et effet spectaculaires dans sa façon de mettre en scène les secrets de la rivière.
L’été, il y a des animations sur le thème, concerts, balades, théâtre etc.
Quand nous avons fini de descendre un grand escalier de bois à l’ancienne qui permet à ceux venant de la ville d’accéder à cette poche de verdure, nous avons été accueillis par un jeune homme fort aimable qui nous à expliqué le déroulement de notre après-midi. Il y était prévues quatre étapes.

La première : Tout en découvrant l’architecture interne d’un moulin à eau typique et le passé spécifique de celui-ci, nous passions devant une suite de bornes interactives où par les yeux et les oreilles nous découvrons la faune et la flore, la biodiversité d’une rivière française et son interaction.

La deuxième étape est une invitation qui convenait tout à fait à notre désir. Une rêverie poétique, où l’on est transporté par des images et des sons, où l’on contemple allongés sur des matelas, bercés par l’écoulement de la Grande Maine, le fil des saisons au bord de l’eau. C’est magnifique, calme et reposant. Le seul inconvénient c’est qu’au sortir, vous avez systématiquement une grosse envie de pisser.

La troisième étape est plus physique. Harnachés dans un gilet de sauvetage, nous sommes montés dans l’une des barques pour nous laisser glisser au fil de l’eau et à l’ombre des hautes futaies. Nous aurions pu opter pour la balade guidée mais nous avons préféré profiter de cet instant à deux(avec saxo qui est courageusement monté dans la barque), du calme et du plaisir d’un maniement novice des pagaïes.

La quatrième étape est une longue ballade dans cet espace naturel d’une dizaine d’hectares où nous avons suivit un sentier botanique et lu quelques anecdotes relatives à chaque espèces végétales. Nous avons opté pour le plus court, celui de trois kilomètres mais les plus courageux peuvent tenté celui de 15.

Pour finir, au retour, près du moulin, nous nous sommes amusés comme des gosses( que nous sommes) à marcher sur les pierres du bief( une portion artificialisée d'un cours d'eau, qui alimente en eau les moulins ) pour rejoindre le moulin. Comme nous aurions dû le prévoir, la Miss s’est cassée la figure dans l’eau et nous avons eu très peur pour sa prothèse vertébrale. Fort heureusement, elle est tombée sur une partie rebondie de son anatomie à un endroit où il n’y avait que quelques centimètres d’eau. Heureusement que j’ai dans la voiture des alèses en cas de problème avec la chatte, parce que c’est assez désagréable de se promener le derrière humide.

Enfin, on s’est bien marré.

P.S. : Vous n’aurez pas de photographies de cet instant, quelqu’un, je ne citerai pas de nom les a censurées.

P.S.S. : Plus amples renseignements au 02.51.46.44.67 ou sur
www.maisonrivière.terresdemontaigu.fr

vendredi, septembre 19, 2008

Grois


grois
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

C’est notre dernière ile, la plus proche. Elle a un parfum de fin de vacances pour nous. Il fait beau pourtant lorsque nous y partons.
J’ai programmé le GPS et constate avec étonnement que contrairement à la fois précédente, il insiste pour nous diriger vers le passage du Grois et non vers le pont de La Fromentine.
Quelle surprise en y arrivant, ce n’est pas la mer qui encadre l’étroite bande de macadam qui relie temporairement l’ile au continent, mais des centaines de véhicules garés à la vat comme je te pousse sur le mélange de rochers et de sable qui bordent les deux côtés de la voie.
Ils appartiennent à ces centaines de glaneurs qui arpentent ce paysage presque uniformément plat et sur lequel ne ressortent que quelques tours de guet, pitons de bois dotés d’une plateforme où ces imprudents pourront se réfugier si face aux éléments leur voiture ou leur camping-car devait être emporté.
Ce qui frappe, ce n’est pas tant le paysage quasi lunaire, que la violente avidité qui se lit dans les regards de ces premiers cueilleurs de fruits de mer qui s’en reviennent trainant plus que portant de grands sacs cabas lourds d’une cinquantaine de kilos de coquillages.
Nous traversons cette haie de métal incongrue dans un silence religieux, échangeant quelques regards avant qu’ils ne se portent sur ces touristes , grattant, creusant et retournant cette lande qui d’où nous sommes semble si pauvre.
Nous serions bien resté sur la grève pour observer la confrontation entre l’homme et sa machine d’un côté et l’inexorable monté des eaux. En effet, face à une telle foule désorganisée nous nous demandions quel spectacle serait la débandade résultant de la marée haute. Malheureusement, poussé par le flot des véhicules derrière nous nous avons enfin atteint la terre ferme de cette temporaire presqu’ile de Noirmoutier.

P.S.: A l'aller, j'ai été surpris et n'ai pu photographier, au retour, marée haute...

Fauteuil de torture


Fauteuil de torture
Originally uploaded by ficelle.

Une femme entre chez son dentiste et lui dit :

- Je préfèrerais accoucher que de me faire arracher cette sacrée dent !

- Décidez-vous, pour que j'installe le fauteuil !

jeudi, septembre 18, 2008

Sorin, le Glacier de Pornic

Jour de repos, nous décidons de nous rendre dans le petit port de Pornic.

Ce n’est pas la première fois que nous y allons et nous aimons bien nous y balader sur les quais de ce vieux port, le plus breton des pays de Loire. Le nom de Pornic viendrait du gallo-romain "porniti", le port ou de "Portu nitido" que l'on peut traduire par "port coquet et accueillant". Dans l’une ou l’autre de ces origines, on retrouve la notion d’accueil et de sécurité qui fait la réputation de cette anse fort encaissée. C’est au dixième siècle par la construction d’une forteresse à l’entrée de la vallée de Pornic, destinée à protéger des vikings les villes et villages environnants, dont la très riche abbaye de Sainte-Marie, que nait Pornic. Pillé puis brûlé durant la révolution, ce n’est qu’au dix-neuvième siècle, en tant que station balnéaire que Pornic connaitra son essor et annexera en 1973 les deux communes qui l’enserrent Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer. La commune de Sainte-Marie-sur-Mer constituait l'actuelle partie ouest, tandis que celle du Clion-sur-Mer représentait l'essentiel des terres bocagères du nord à l'est, et donc une grande partie l'actuelle commune qui est d'ailleurs aujourd'hui l'une des quatre plus grandes de Loire-Atlantique.
Il fait un temps magnifique et nous sommes abrité du vent par les hauteurs environantes à droite comme à gauche seul un vent venant de la mer saurait nous refroidir. De ce fait, nous faisons un premier arrêt dans l’une des principales causes de notre nouvelle visite à ces lieux, Le « Rêve de glace » du glacier Sorin.
Vous connaissez tous ma gourmandise, alors je vous laisse imaginer les seaux de salives…
Voici des glaces et des sorbets, des plus classiques aux plus originaux ou exotiques, faites avec des fruits frais en pleine maturation quand ce n’est pas d’autres gourmandises, des saveurs mais surtout de la créativité. Imaginez un choix parmi plus de 80 gout différents que l’on peut marier les uns aux autres en cornets ou en barquette quand ce n’est pas au litre. Imaginez, rêvez plutôt aux fruits des bois, la mangue, à la pêche de vigne, la pistache, la prune, le melon, la noisette, à l’abricot, l’ananas, le pamplemousse, la mandarine, la pomme, la myrtille, la banane, pomme verte, l’orange, la sanguine, la mara des bois, la mûre, la fraise, la framboise ou les cassis, les chocolats, noirs, blanc, noisette, au lait, au caramel, à la poire, à l’orange ou à la menthe, la réglisse, la noix, la noix de coco et le fruit de la passion, la vanille douce amère, le Kiwi-Gingembre, le nougat au miel et aux noix, à la rose, le citron au curaçao, la cerise forêt noire, les crousti-vanille, au Nutella, cola ou chewing-gum, fleur de sel, Tatin, panacotta, bounty, capuccino, raphaëllo, rôcher, tiramisu, stracciatella, amarena, amaretto, panacotta, kalamansi, plombière, rhum et raisin, …

Rien que d’écrire tout cela, j’ai du prendre un kilo.

Sonnettes et interphone


sonnettes
Originally uploaded by Burgonia.


Un jeune garçon raccompagne sa copine chez elle. Alors qu'ils atteignent la porte d'entrée, il s'appuie sur le mur avec un bras pour barrer la route de sa conquête et dit d'un air ravageur :

- Ma Chérie, et si tu me faisais une petite pipe ?

- QUOOOII ? Mais tu es fou ?

- Allez, ce sera rapide !

- Non mais tu plaisantes ? N'importe qui pourrait nous voir !

- Mais non, il fait nuit.

- NON, NON, NON, et Non !

- Mais enfin, c'est juste une petite pipe !

- J'ai déjà dit NON ! C'est NON !

- Allez, sois sympa...

A ce moment, la petite soeur de la fille apparaît à la porte en chemise de nuit et dit :

- Papa dit que, soit tu lui fais sa pipe, soit je lui fais, soit alors maman descend lui faire, mais ... Nom d'un chien ! Que ton con de copain enlève sa main de l'interphone.

mercredi, septembre 17, 2008

Oléron

On continue notre périple d’île en île en s’attaquant cette fois à l’une des plus belle mais aussi celle que je connais le mieux pour y avoir passé mes vacances en famille durant une grande partie de ma jeunesse. Il s’agit de la lumineuse Ile d’Oléron.

Je ne pouvais passer sur l’île sans me rendre dans ce village qui symbolise les vacances, la mer, la plage et les étés de mon enfance. Je ne sais qui de mes deux tantes qui y avaient une maison de campagne ou de mes parents avaient choisis cette localité de « La Brée » mais je me souviens qu’elle leur convenait tout à fait en raison de la lenteur avec laquelle la mer se retirait mais surtout remontait. Cette plage garantissait à mes parents qu’ils auraient tout le temps voulu pour récupérer leur quatre mioches, pêcheurs en herbe.

Donc, avec Claudine, dès notre entrée sur l’île, je poursuivais sur la route nationale, tout droit vers la pointe nord de l’île, vers l’avant dernier village avant la mer. C’est en y arrivant que j’ai vraiment pris conscience de ce qui avait poussé mes parents à quitter ce petit paradis. Les rues étaient désertes, les quelques rares échoppes fermées et sur la place du village seuls quelques alcooliques du cru goutaient le pineau charentais.

Nous sommes allés nous promener sur cette plage, mais le flux et reflux de la mer en avait lissé les souvenirs. Je retrouvais bien l’odeur des varechs séchant sur le sable et le damier des petites mares d’eau où les plus petits spécimens de la faune marine restaient, pour notre plus grand plaisir, prisonniers. Mais, envolées la rangée de cabines bleues et blanches qui marquaient la frontière entre le sable et les chatons de la dune. Ils sont remplacées par une trop bien ordonnée ceinture de pierre qu’enjambent des passerelles de bois. On ne pourrait plus s’adosser à la dune de sable pour se protéger des regards et du vent. Claudine sentait mon désarrois sans vraiment y participer puisque depuis notre mariage, il y a bientôt vingt cinq années, elle n’est venue sur cette plage qu’en deux occasion.
Elle, la trouve jolie et fort bien entretenue par une municipalité qui visiblement fait des effort pour la protection de son littoral. Mais mon cœur n’a pas oublié ces pêcheries de pierre, vastes demi-cercles qui a marée descendante filtraient les eaux, retenant sur le bord de plage de grosses pièces. Y a t’il encore de nos jours des pêcheurs locaux pour les reconstituer après le passage d’une foule de touristes ?

Je me sentais triste et un peu déprimé. Était-ce du à l’absence de vie sur cette plage pourtant ensoleillée ? Je ne sais encore maintenant.
Pour me dérider un peu et tenter de me changer les idées, Claudine me proposa de renter dans la ville et d’aller voir ce qu’était devenue la maison de mes parents.
C’était horrible. La pire idée que l’on eu jamais eu. Avant, j’étais un peu déprimé mais après, non seulement, je l’étais toujours, mais en plus, même avec l’aide du GPS, j’étais perdu. Matthieu m’avait prévenu que le quartier avait totalement changé et c’est un peu normal, en dix-sept années que ce village balnéaire évolue. D’autant que la maison de mes parents était dans un quartier en cours de construction. Je m’attendais à tout, mais pas à cela.

Ils avaient fait construire une grande maison toute en longueur, en fait, structurée en trois parties, quatre si l’on compte les garages. Sur le devant un espace rectangulaire comprenant l’entrée, la salle à manger, le salon, les toilettes et des grands placards, entre le premier et le troisième, une immense véranda avec un barbecue et la cuisine, s’était l’espace à vivre et enfin le dernier espace, l’espace à dormir, trois chambres et une salle de bain. Au fond du jardin, et sur toute la longueur du terrain, se trouvait une annexe composée d’un studio que mes parents louaient l’été et un grand garage qui pouvait accueillir deux voitures et servir de cuisine annexe pour la fabrication des conserves et confitures. C’était une magnifique maison qui bordait un immense terrain puisqu’ils avaient pu se porter acquéreurs du champs voisin, doublant la surface de la maison.

Aujourd’hui, la maison d’origine a été découpée en deux habitations et le garage en forme une troisième, sur le jardin où mes parents avaient plantés amoureusement bon nombre d’arbres fruitiers ont fleuries trois autres maisons. C’est devenue une petite cité. J’imagine que l’acquéreur n’y a vu qu’une belle opération immobilière. C’est pour moi le démantèlement d’une belle chose.
Claudine a heureusement compris ma peine et nous avons décidé de quitter La Brée pour nous rendre en un lieu où il y aurait du monde pour me changer les idées. Nous sommes donc partis pour le dernier village, le plus au nord et le plus éloigné du continent : Saint-Denis. C’était la fin du marché hebdomadaire et il commençait à se faire faim.

On peut dire ce que l’on veut sur l’ile d’Oléron mais dans l’ensemble le coût de la vie n’y est pas cher. La preuve, sur la place du marché nous avons diné pour pas cher et avec un excellent acceuil à La DYOnisienne, un restaurant Franco-portugais, d’une formule entrée, plat et dessert à moins de dix euros. Vous me direz que c’est un peu les prix pratiqués mais je vous répondrais qu’il s’agissait là de produit extra-frais et surtout fait maison. La crème au caramel que Claudine a commandé par exemple était une montagne (et non un petit ramequin) de crème aux œufs et au caramel frais qu’elle n’aurait finie comme d’habitude si elle avait été moins fraiche et légère. Que des produits maisons, même les frites, on sentait qu’elles était encore en robe une demi-heure auparavant. Vous pouvez y aller, c’est ouvert à l’année (Tel : 05.46.47.82.48).

Après ce festin, comme la place s’était vidée, nous sommes allé au phare de Chassiron, à l’extrême pointe pour une petite marche digestive. C’est le coin le plus sauvage de l’ile, où ce phare rayé de noir comme un bagnard tient tête au vent et à la fureur des éléments du haut de ses 46 mètres et de ses cent soixante dix ans. Il a récemment été réhabilité et doté à ses pieds d’un jardin maritime contemporain et d’un espace muséographique où vous serez audio-guidé.
Nous avons profité des soldes de fin de saison pour acheter un polaire pour Claudine et quelques pochons de caramels au beurre salé pour des amis avant de rentrer doucement en longeant la côte, côté continent.

Nous avons fait escale à Boyardville pour un petit café dans un hôtel (L’Hôtel des Bains) qui s’est révélé une véritable gargote. Je vous donne un exemple :
- « Où sont les toilettes s’il vous plait ? », avec mon air le plus affable…
- « Y en a pas ! », avec un air aimable…
- « C’est obligatoire dans les lieux accueillant du public ! », un peu moins affable mais encore poli..
- « Y sont réservés aux clients ! », droit dans les yeux…
- « Nous venons de consommer en terrasse. », ..Jubilatoire..
- « Ceux de l’hôtel ! », enfin un sourire.
- « et pour les autres ? » …un peu vénère…
- « dans la cour, par là, vous descendez les escaliers, deux fois à droite »…J’étais méfiant, elle était presqu’hilare.
En fait, elle m’avait envoyé dans les toilettes du personnel qui il faut l’avouer étaient propres mais surement inconfortables à ceux qui font plus d’un mètre soixante, à peu près la hauteur du plafond des latrines.

Après une balade sur le port où se trouvaient encore pas mal de plaisanciers revenant du site ostréicole et naturel de Fort Royer, j’ai fait une série de photographie des bateaux.

Nous avons continué vers le Château d’Oléron, diné et nous sommes rentrés.

Haut en couleur


Un homme d'affaires monte à bord d'un avion et se retrouve assis à côté d'une superbe femme. Il remarque qu'elle est en train de lire un livre sur les statistiques sexuelles. Il l'interroge sur ce sujet, et elle répond :

- C'est un livre très intéressant. Ainsi les Amérindiens sont ceux dont le pénis est le plus long, et les juifs ceux dont le pénis à le diamètre le plus large. Au fait je m'appelle Jill. Et vous ?

- Levy Oeil-de-Lynx, enchanté de vous rencontrer.

mardi, septembre 16, 2008

il est gros comme ça

Un petit tour pas trop loin entre deux iles.
Aujourd’hui, nous avons décidés de faire le tour des dolmens et tumulus que l’on observe en grand nombre dans le bas de la Vendée.
Nous entreprenons donc le « Circuits des dolmens », un des circuits promenade dans les pays du Talmondais et des Achards( pas loin de TALMONT-Saint-Hilaire ).

En fait, nous débutons notre périple depuis le CAIRN (Centre Archéologique et de recherche sur le Néolithique) et pas loin un petit tumulus à « La Lambertière », c’est une petite cavité de pierre assemblées en cercle et qui forment un dôme où devait jadis reposer un mort. A dire vrai, il nous faut faire confiance à l’affichette annonçant sa présence car depuis, le tumulus a été recouvert de terre pour le protéger…bref, il n’y a pas grand chose à voir.
Nous partons alors pour la deuxième étape de notre circuit, le « roi des dolmens » sis à Avrillé, à deux pas dans un jardin public. C’est selon la brochure la plus grande des pierres dressées connues de France d’où son surnom.
Oui, c’est impressionnant mais tous comptes faits pas franchement folichon. Au bout de trois ou quatre, on commence à ce dire que lorsque l’on en a vu un on en a vu dix et du coup, nous abandonnons le circuit avant sa fin.

Comme il est encore tôt, nous décidons de partir à l’aventure et les panneaux indicateurs me poussent vers le lac de Finfarine dont le nom à lui seul nous amuse ors après notre séance culturelle de vieilles pierre, nous éprouvons un certain besoin de rigolade.

Après maint tours et détours, nous arrivons enfin dans une sorte de poche entre deux vallon dans laquelle s’étire ce que je qualifierait plutôt d’étang tant lac me semble surfait.

C’est une retenue artificielle que l’on a créé ici, elle s’étire le long d’un ancien cours d’eau sur plus d’un kilomètre, entourée d’une réserve de 7 hectares de forêt non loin de la commune de Poiroux.

J’en avais déjà entendu parler par l’office du tourisme comme étant un océan de verdure où l’on est accompagné par le chant des oiseaux et le batillage léger des vaguelettes du Lac. On peut y faire une partie de pêche, seul ou en famille, enfourcher les vélos pour sillonner chemins creux et empierrés, assister à l’ouverture d’une ruche et mettre du miel en pot . Il y a même dans le cadre du « Miel et Abeilles » des animations pour petits et grands avec des expositions sur le thème de l’environnement.

Vous commencez à nous connaître, nous nous sommes lancés dans une longue balade sur les berges de ce petit « Lac » et ne l’avons pas regretté même si le niveau de l’eau était fort bas en raison de la chaleur.
Pour plus de renseignement sur la « Folie Fanfarine » téléphonez au 02.51.96.22.50 ou rendez vous à l’adresse WWW.Finfarine.fr

Comme nous étions un peu fourbu le soir, nous avons cherché un restaurant encore ouvert en fin de saison sur Saint-Jean de Mont et il faut bien le reconnaître, il est nécessaire de se rendre prés des plages pour qu’ils soient encore ouvert.
Nous en avons testé un dont le rapport qualité/prix tant pour le cadre que pour l’excellence de la cuisine est parfait pour notre modeste bourse : Le Coliséum au 6 Avenue de la Fôret (02.51.59.31.07).

Dans le bain


Canard_de_bain_2_-_St_Nazaire
Originally uploaded by yannkan.


- Mais pourquoi as-tu divorcé ?

- Oh, elle était vraiment trop gamine : chaque fois que je prenais un bain, elle arrivait par derrière et elle me coulait tous mes bateaux !

lundi, septembre 15, 2008

L'Île d'Yeu

Jamais nous n’aurions du nous rendre sur l’Ile d’Yeu, si peu de temps après notre merveilleuse et parfaite journée sur Hoëdic. En effet, quoi que l’Ile d’Yeu soit plus près et surement plus touristique, elle ne supporte pas du tout la comparaison.
Tout d’abord, les bateaux de la compagnie « Yeu continent » qui font la navette sont plus gros et contiennent donc plus de passagers. En plus, ce sont plusieurs rotations par jour qui sont effectuées et je peux vous dire qu’ils sont plutôt plein.
Bref, quand après une heure de traversée, vous débarquez, sur les ponts d’un port qui n’a rien d’exceptionnel et que c’est pour vous faire haranguer par une troupe de loueurs de moyens de locomotion en tous genres, du vélo au 4x4, vous n’êtes déjà pas de bonne humeur. Ils vous poursuivent jusque sur le quai alors qu’ils pratiquent des tarifs plus que prohibitifs à l’usage de retraités qui se rendent compte qu’ils n’ont que peu de choix pour se déplacer dans l’île. Si ils ne sont pas assez riche pour dépenser plus que le montant du voyage en bateau pour un véhicule qui les laissera peut-être en rade en pleine nature, ils leur restent la possibilité de grimper dans un car qui en une demie journée leur fait faire le tour de l’île à moindre coût, soit neuf euro environ. Soit dit en passant nous avons rencontré l’après midi ceux qui avaient le matin choisie cette option, ils s’en mordaient les doigts quand de retour sur le quai de leur départ, ils n’avaient plus rien à faire.
Nous ne sommes pas tombés dans ce piège à cons, de même nous avons évité de nous précipiter dans les premiers restaurants venus, où les touristes qui n’ont pas le choix se trouvent dans l’obligation de jeuner ou de perdre leur pouvoir d’achat.
De la boisson et quelques paquets de gâteaux secs dans notre sac à dos, nous avons entrepris un « demi tour de l’île. En fait, nous sommes partis à droite en arrivant au port « Port-Joinville », en direction de la Plage des Roses où justement ce pêcheur vidait ses poissons. Puis nous avons entrepris d’aller ainsi de plage en plage vers l’aérodrome.
En soit, aller de plage en plage, de crique en crique, en admirer la disposition et les découpes des rochers environnants, humer les odeurs marines c’est agréable et reposant. Mais lorsque vous êtes obligé toutes les cinq minutes de vous pousser sur le côté pour laisser passer quatre petites vieilles qui se sont cotisées pour un covoiturage actif dans un 4x4 duquel, comme il leur faut une bonne demie heure pour en descendre, elle préfèrent admirer la vue…Si ce n’est pas un véhicule de tourisme, c’est un utilitaire pressé.
En fait, dans notre journée, nous n’avons fait qu’un circuit sensé faire une douzaine de kilomètres, certes le décor y est magnifique mais il n’y avait pas de magie. Bref, l’île d’Yeu, même hors saison, c’est pas le pied.

Belzy


Belzy
Originally uploaded by -Antoine-.


C'est Belzébuth qui vient proposer un marché à un tout jeune avocat :

- J'ai un truc à te proposer pour que ta carrière soit fulgurante : En moins d'un an, tu seras célèbre. Tes revenus aussi suivront cette ascension. En plus de tout ça, tu pourras prendre toutes les vacances que tu voudras sans que ta clientèle n'aille voir ailleurs. En contrepartie, je ne te demanderai que l'âme de ta femme, celle de tes enfants, et celles des enfants de tes enfants. Leurs âmes brûleront en enfer pour l'éternité .

L'avocat réfléchit deux secondes, puis il dit :

- D'accord... mais où est le piège ?

dimanche, septembre 14, 2008

Musée des ustensiles de cuisine anciens

Aujourd’hui c’est dimanche, le seul jour de la semaine où l’on peut y accéder, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes rendus au « musée des ustensiles de cuisines anciens » à Saint-Denis La Chevasse.
Bon, il faut bien l’avouer, c’est pas si tout près que cela mais la Miss tiens absolument à le visiter et le peu que j’en ai vu sur les publicités dont regorge le syndicat d’initiative m’a donné à moi aussi l’envie de retrouver un peu de mon passé auprès des fourneaux. En gros Saint Denis la Chevasse, c’est entre Cholet et la Roche sur Yon. Le musée est situé au cœur d’un ancien logement d’instituteur du 19ème siècle mis à disposition le l’association AMUCA qui le gère par la commune. C’est cette petite association de bénévoles qui en cherchant un moyen de valoriser le tourisme dans la commune a eu cette si riche idée.
En fait, nous avions lu qu’il s’agissait là du tout premier musée de France consacré non à l’art culinaire dans son ensemble ou en détail( il y a des musées de boites à camembert, de tirs bouchons, de bouteilles etc…), mais simplement à l’évolution de nos ustensiles de cuisine.
C’est un musée riche de plus de 1400 pièces collectées dans les remises de nos grand-mères comme dans les nôtres. Il est organisé en six salles présentant chacune autour d’un thème l’évolution des ustensiles et des techniques mais aussi indirectement nos modes de vie.

La première salle est entièrement consacrée à la cuisson. Les premiers ustensiles de cuisine firent en effet leur apparition autour de nos foyers. Ors de la cheminée nous sommes passés aux potagers (marmites couvertes que l’on laissait au coin du feu) puis aux premiers réchauds, enfin les cuisinières à bois, au charbon, au gaz puis à l’électricité. Du moyen âge au 18ème voir 19ème siècle, la cheminée constituait la source principale de chaleur. La plus part des ustensiles étaient alors en cuivre, fonte, terre ou fer. Dans les cheminées se trouvaient la crémaillère où étaient accrochés marmites, chaudrons et poissonnières. Le tournebroche servait à rôtir les viandes et volailles. Le boufadou, sorte de soufflet à bouche servait à attiser le feu. Les maitres-queue ainsi nommés en raison de la longueur des manches des poêles à frire maniaient les grille-pain et cuit-pommes. On était alors loin des Poêles sans manche recouvertes de Téflon qui se rangent dans un placard. Les maitresses de maison plus tard officiaient devant leur réchaud à braises, pétrole, alcool, gaz ou gaz d’essence. Enfin dans les années trente, elle recevait en cadeau de mariage, directement des manufactures de Saint-Étienne leur petite cuisinière émaillée à bois ou charbon.

La deuxième salle est réservé à la révolution culinaire que constitua l’introduction de l’aluminium dans nos cuisines. C’est la période 1925 à 1950. Ce métal léger a vite fait de reléguer dans les caves et greniers les trop lourds ustensiles de terre, fonte, cuivre ou acier. C’est l’époque du renouvellement complet de la batterie de cuisine pour l’inusable aluminium blanc mais aussi pour la ville l’arrivée des cuisinières mixtes, électricité et gaz tandis que dans les campagnes à partir de 1933 fleurissent les cuisinières avec leur bouteilles de gaz Butane. Pour ceux qui sont encore au charbon ou qui n’ont pas de four, il y a les fours cloches qui permettaient de cuire rôtis et pâtisseries.
Un petit espace est réservé à l’introduction de la tôle émaillé et l’on y retrouve là encore toute une batterie de materiels.

La troisième salle est réservée au matériel qui sert à mijoter, passer, presser et éplucher. On y retrouve des grill viande datant du début du 20ème siècle, des passoires en différents matériaux selon leur âge dont une magnifique en cuivre du dix-huitième siècle dont les trous furent perforés à la main un à un selon un magnifique motif. On retrouve l’évolution des cocottes de la terre à la fonte d’aluminium et surtout une magnifique collection d’autocuiseurs allant de 1920 à nos jours. On peut ainsi voir combien cet appareil à subit de transformation. Nos clipso modernes n’ont plus rien à voir avec ces monstrueuses machines sur lesquelles trônait un manomètre et un système de fermeture plus gros qu’elles. Un grand merci au passage à la société SEB(Société d’emboutissage de Bourgogne) qui a offert la plupart des modèles. On y retrouve aussi des presses fruits, des à cassis, à pommes ou à oranges, des pilons à grain, à poivre ou à sel, des hachoirs à main ou électriques, des moulinettes à légumes ou à fromage, des mandolines de toutes sortes et enfin des éplucheurs, de l’économe à l’épluche patate électrique.
Dans la quatrième salle on ne s’intéresse qu’à l’évolution de deux types de productions qui ont pris dans notre alimentation des places à part.
La pâtisserie tout d’abord avec une série de moules en fer blanc et des cul-de-poule(saladier à base ronde permettant de mélanger sans laisser des grumeaux dans les coins) en cuivre, des moules à pudding, savarin, baba, manqué, tourteau, madeleines ou à biscuits, des batteurs à œuf datant de la première moitié du dix-neuvième, des balances Roberval et des pesons de différentes tailles, des gaufriers à motifs en fonte dont un magnifique à caractères ésotériques. Une magnifique sorbetière du début du vingtième voisine une impressionnante collection de yaourtière avec leurs pots de faïence, des faisselles et des barattes à beurre et même une écrémeuse à lait datant des années 50.
Le café, avec bien sur, tout ce qu’il faut pour le produire.
C’est à dire la torréfaction tout d’abord avec des grills pour le grain, des tambours ou des poêles qui permettaient de le tourner en tout sens durant la cuisson.
C’est aussi la mouture avec des moulins de tous âges et de toutes formes. En effet, dès le XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, on fabriquait des moulins à café en fer, et c'est à partir du XIXe siècle que les moulins à café pénètrent réellement de nombreux foyers, notamment les modèles de la société Peugeot frères dont le premier date de 1832. Aujourd'hui, l'énergie électrique a souvent remplacé la manivelle..quand il n’arrive pas directement sous forme moulu dans nos cuisines.
Enfin vient la préparation et le matériel correspondant selon la méthode employé :
- En décoction, à la turc, mouture fine directement mise dans la cafetière avec l’eau et le sucre.
- En infusion avec des cafetières à piston qui permettent de séparer le liquide de la mouture (même chose que la décoction mais on sépare le café du jus).
- En lixiviation, c’est l’usage des filtres à café en métal, tissus ou en papier. On trouve dans ce musée une magnifique collection de supports pour ces filtres.
- Et enfin par percolation, c’est l’arrivé dans nos cuisines des cafetières italiennes. Ce type de cafetière est constitué de deux compartiments séparés par un porte-filtre qui contient une dose de café. En chauffant, l'eau placée dans la cuve en vase clos s'évapore, puis remonte poussée par la vapeur sous pression; au passage, elle traverse le café et déborde en haut de la cheminée pour retomber finalement dans la verseuse. L'appareil sert à la fois à la préparation et au service. On en trouve qui fonctionnent sur des plaques électriques ou sur cuisinières à foyer bois/charbon ou au gaz. Cette collection contient même un modèle de la rolls royce des cafetière, un modèle original en verre de la marque Cona fabriqué vers 1920 avec bruleur à alcool.
La cinquième salle est réservée à la conservation des aliments selon les différentes méthodes :
- Le séchage, fûmage ou la dessiccation (on ôte l’eau de l’aliment)
- les salaisons(conservation dans le sel, le vianaigre ou la saumure)
- la confiture(conservation dans le sucre)
- la stérilisation(pasteurisation : Variation de température et appertisation : mise en conserve)
- les confits(conservation dans la graisse mais aussi dans l’alcool ou l’huile)
- la réfrigération puis la congélation
Il y a même des garde-manger pour mettre les aliments à l’abri des souris et des insectes.

La sixième salle est consacrée aux spécificités régionales avec une magnifique collection de couperets de cuisine du dix-septième siècle issue du château de Pierre de Bresse dans l’est de la France. Mais on y trouve aussi une marmite à vin chaud alsacienne, des mortiers à aïoli de Provence en marbre. On y trouve même une magnifique « Cantine militaire », vous savez, ces malles contenant tout le nécessaire à la fabrication des repas par le cantinier militaire. C’est une reproduction datant de 1952 d’un modèle de 1933. Dans ce tout petit espace, ce trouve de quoi cantiner six personnes, le couvert bien sur mais aussi la popotte.

Enfin, le palier sert à des expositions temporaires. Lors de notre visite, l’exposition s’appelait « la cuisine des poupées » et Dine pensait y voir toute une série de « Dinettes » mais non, il s’agissait bien de CUISINES de poupées, des miniatures de cuisines en fonte à bois ou à charbon avec lesquelles les jeunes demoiselles fortunées jouaient à la maitresse de maison grâce à des séries de casseroles en cuivre, des poteries et de la vaisselle miniature. Non seulement, les grands modèles sont des œuvres d’art en eux-mêmes, mais voir ces minuscules cuisinières de fonte dotés de vrai tiroirs permettant de recueillir les cendres issu de la combustion d’un petit charbon, on se demande si le jouet n’est pas plus beau que l’original.

Nous avons passé un excellent moment tout autant dans ces salles que dans les souvenirs que nous remémorent tous ces matériels que nous avons connus et reconnus comme étant une partie de notre passé. C’était génial et franchement, je vous conseille d’y allez voir et retrouver ces objets de notre quotidiens que nous avons renvoyés aux oubliettes comme étant dépassés et ce, bien qu’ils ne remplissaient pas si mal leur office.

Féroce


- Ca y est ! annonce un gamin à un de ses copains, ma mère me traite exactement comme un homme.

- Et ça se traduit comment ?

- Eh bien, par exemple, elle m'envoie promener le chien ou descendre la poubelle même s'il pleut à verse.

samedi, septembre 13, 2008

Hoëdic, le beau petit caneton

Cette fois ci, c’est un long, long voyage. D’autant plus long qu’il y a une heure trente de bateau pour rejoindre cette île au départ de Quiberon.
Debout avant cinq heures, nous sommes partis dès six heures sous la pluie pour embarquer à 9 heures vingt. En fait cette sal*pe d’hôtesse m’avait dit que nous devions nous présenter à l’embarquement à 9 heures précises et du coup on a poireauté avec une envie de pisser qui ne tenait pas dans un panier à salade durant une vingtaine de minutes, je vous dis pas le calvaire. Mais cela, c’est autre chose. Nous étions somme toutes assez nombreux au regard de la taille du bateau mais il faut dire que celui-ci faisait une courte escale sur l’île d’Houat avant de poursuivre vers Hoëdic ors comme celle-ci est plus grande, nous avions espoir de voir bon nombre des passagers nous quitter en chemin.

Nous sommes donc arrivé pour les matheux et matheuses vers 10 heures cinquante dans un autre univers.

Tout d’abord, au fil des vagues, bien avant que nous ne soyons passés par l’île d’Houat, le soleil avait fait son apparition, le vent marin repoussant vers le continent les lourds nuages sombres. La température profitant de la réverbération de ce soleil rasant commençait à s’élever. Bref, il faisait miraculeusement beau.

Ensuite, contrairement à nos prévisions, la majorité des passagers soit une bonne cinquantaine est descendue sur le quai du port en même temps que nous, c’est à dire juste après les marchandises que les insulaires venaient chercher avec de petites remorques tirées à bras(Ah, oui ! J’ai oublié de vous dire que sur cette île, les véhicules à moteurs sont prohibés et réservés au pompier). Bon, vous me direz, pourquoi pas ! Non, le plus étonnant, ce qui nous a fait nous retrouver dans un autre monde, c’est qu’à peine débarqué, ces passagers se sont mis a se parler comme si ils se connaissaient tous tout d’un coup et à grand coup de tapes dans le dos se sont dirigés tout droit vers l’église comme si ils appartenaient à une même secte ou quelque chose comme cela. Ce n’est que bien plus tard que nous avons appris que la population résidente sur cette île qui ne s’élève qu’à environ quatre vingt dix âmes appartient de façon plus ou moins proche à deux grandes familles, les Allanic et les Blanchet ors ce Samedi était pour eux jour de mariage, ce qui expliquait l’affluence de rapatriés et l’apparente désertion de la population locale.

oeil torve

Enfin, troisième constat…pas de routes, de fossés ou de barrières, pas la moindre limite, le moindre panneau, pas un seul câble au dessus de nos têtes, rien pour nous guider d’autre que le chemin tracé par des passages plus fréquents qu’à un autre endroit. Cela peut paraître naturel, mais lorsque l’on vient d’une grande ville, d’un état et un pays où l’on vous apprends à marcher sur un trottoir, à cracher dans un caniveau, à respecter l’espace qui appartient à autrui, cela fait tout drôle de vous retrouver dans un hameau qui ne doit cette appellation qu’au fait qu’il y ai plusieurs maisons dans une même zone géographique restreinte, où les maisons sont en tous sens, où trois chevaux blancs paissent dans les jardins de voisins. La seule uniformité réside dans le matériaux de construction, la sombre pierre noire si commune en Bretagne et que l’on sent extraite d’une carrière voisine.

Une fois passé cette stupeur, nous avons entrepris de visiter cette île. Je devrais peut-être dire cet îlot puisqu’il ne fait en tout et pour tout que deux kilomètres carrés et encore, cette superficie comprend un marais plus vaste que le bourg, 800 m de large sur 2,5 km de long et culmine à 22 mètres en son point le plus haut, le Beg Lagad à moins qu’il ne s’agisse de la pointe du château. Pour ceux qui auraient des faiblesses en géographie, je rappelle que l’île d’Hoëdic est sise en plein milieu de la baie de Quiberon, entre Belle-Île en mer et le continent, elle appartient à la même crête rocheuse que la presqu’île de Quiberon et l’île d’Houat. D’ailleurs leur nom symbolisait cette même appartenance en langue bretonne (HOUAD le canard, HOUADIG le caneton).

Nous avions accosté au port nord de l’île, le port Argol (« Mettre en perdition » en breton, de 1815 à 1825, l’île fut répudiée par la France pour actes de piraterie). L’île possède deux ports, au sud il s’agit du port de la Croix.
Après une visite succincte du bourg, nous sommes partis très vite nous perdre dans la lande au nord-ouest. Claudine avait un besoin aussi pressant que celui de la gare maritime et cette capitale ne semblait pas posséder de toilettes publiques. C’est la raison pour laquelle, afin de ne pas être vus du bourg (pas plus de 1 kilomètre de distance, je vous le rappelles) nous somme descendus dans la petite crique du port dit « de l’église ». Vous allez me dire que le François, il déraille, il nous annonce seulement deux port et nous parle d’un troisième ! C’est que ce port là, il est totalement à l’abandon. Son quai de pierres c’est effondré dans la mer et sert désormais de support aux huitres.

Justement, il était alors midi. Que faire à manger lorsque vous vous trouvez pratiquement seuls en pleine mer, loin des hommes et avec pour seules ressources votre téléphone portable (on capte) et votre carte bleue ? Vous devenez comme un animal et muni d’une pierre même pas taillée vous vous attaquez à ces malheureux mollusques, venus se perdre dans ces eaux si claires. On a fait une orgie d’huitre de pleine mer, une vingtaine chacun, il ne manquait qu’un citron. Nous avons continué notre tour de l’île par le mouillage du « Men du », pas un seul rafiot à l’horizon, puis sommes monté à la pointe du vieux château, une belle vue, 22 mètres au dessus du niveau de la mer tout de même, avant de redescendre vers le calvaire du Port Blanc (un calvaire pas un troisième port, Ok ?).

Je vous rappel qu’il faisait fort chaud et commençait à faire soif. Aussi avons nous interrompus notre visite le temps d’une petite crêpe et d’un gorgeon(s) dans la crêperie du village au milieu des invités au mariage.

Un peu beaucoup plus tard nous avons repris notre promenade en zappant tous le marais, qui de toutes façons, on le voyait bien (pas passés à moins d’une dizaine de mètres) était enfoui sous une foultitude de plantes marécageuses, une variété de lin je pense, pour nous diriger vers Port Pamec (c’est toujours pas un port mais une sorte de anse), puis au port de plaisance de la Croix.

Comme nous commencions à nous sentir un peu lourd, nous avons profité de la marée basse pour accéder au rocher du Madovoar, et y faire une petite sieste entouré du vol rageur des mouettes dont nous avions dérangé l’habitat naturel. Il faut dire que comme nous nous en sommes aperçu en voulant repartir, ce rocher constitue lui même un petit îlot perdue dans la mer à marée haute. Il était moins une que j’y laisse Claudine.

Après cette aventure, nous avons fini le tour de l’île et comme la marée était bientôt haute nous sommes retourné au bourg attendre l’arrivé du bateau en squattant une petite sieste dans le jardinet d’une maison.

Retour vers la grisaille bien fatigué et aussi bien bronzé et les yeux encore plein des merveilles d’une nature sauvage.

Toujours pendue au téléphone

Même à Hoëdic, loin de tout, elle trouve le moyen de téléphoner.

Marteau ou massette

Comment faire pour ne pas se taper sur les doigts en enfonçant un clou ?

- Il faut tenir le marteau à deux mains.

vendredi, septembre 12, 2008

Le parc floral et tropical de la court d'Aron


lotus
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Jour de repos, jour de détente, nous n’allons pas loin, sur la D949, entre Luçon et les Sables d’Olonne. C’est le parc floral et tropical de la court d’Aron à Saint Cyr En Talmondais.

Sont concentrés dans ces jardins une grande partie du patrimoine botanique exotique que l’on trouve dans le monde entier. Des tulipes, des orchidées, d’immenses pavots multicolores d’Islande, des iris du Japon, des papyrus d’Égypte et même des plantes carnivores. Il est ainsi conçu que différents habitats s’y cotoyent : des serres, des jardins aquatiques avec cascades et jets d’eau foisonnants de carpes Koï et de canards, des parterres à l’anglaise ou à la française, l’ombrage d’une forêt de bambous noirs géants, des bosquets d’eucalyptus, des bananiers et des palmiers de chine.

Il y avait une magnifique exposition/vente de bonzaïs de tous âges, espèces et origines.

Enfin, en cette période, le fin du fin, c’est de s’allonger dans les chaises longues mises à notre disposition au bord du lac qui s’est couvert de fleurs de Lotus d’Asie. Cette incroyable prolifération ornée de boutons rosés et nacrés ou de fleurs épanouies quand ce n’est pas le cône de douche rempli de graines perché sur ses hautes tiges. C’est calme, reposant bref, zen.

Si vous voullez plus de renseignements vous pouvez les contacter au 02.51.30.86.74 ou sur leur site www.la-court-d-aron.com

La main dans le sac


Wat zit er in mijn sjakos?
Originally uploaded by Greet D.

Un homme, affolé, annonce au commissaire de police :

- J'ai perdu mon portefeuille.

- Bon. On va tâcher de vous le retrouver.

- Mais, c'est fait. Mon associé l'a retrouvé.

- Alors, s'étonne le commissaire, que voulez-vous au juste ? :

- Que vous retrouviez mon associé .

jeudi, septembre 11, 2008

La baie du mont saint-michel, son marnage et les huitres plates de Cancale

En fait de côte d’amour, nous aurions plutôt placé ces vacances sous le signe des Iles et ilots. Nous avons opté dés le départ pour l’alternance d’une journée chargée pour une journée de repos. Ainsi pour notre première journée avons nous choisit de visiter, comme nous l’avait d’ailleurs conseillé le fiston, non le mont Saint-michel (nous y étions allés l’an passé), mais sa magnifique Baie par une ballade le long de la grève allant de la sortie d’autoroute à Avranche en Normandie jusqu’au remparts de Saint-Malo en passant par le petit port de cancale (vous comprendrez vite pourquoi).

Cette baie appartient au club des plus belles baies du monde. Elle abrite deux îlots granitiques Tombelaine et le Mont-Saint-Michel, site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France avec plus de 3 000 000 visiteurs chaque année. Il a été classée monument historique en 1874 et la baie figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Alors ne faites pas comme nous la bêtise de vous imaginer que vous pourrez en toute quiétude profiter de cette belle arrière saison pour visiter loin des autres un si merveilleux site. Non, même en septembre, il y a un monde fou. Depuis la sortie de l’autoroute jusqu’au petit village de Cancale, j’ai joué de l’embrayage tant les véhicules étaient tous à la queue leu leu. Personne n’osait s’arrêter sur les petits parking mis à notre disposition pour admirer la vue de peur de perdre sa place dans la file.

Heureusement, il y avait une petite bifurcation sur la route que nous suivions indiquant d’un côté « Cancale centre » et de l’autre, une petite voie, à peine un chemin, était fléché « Cancale port ».

Ah ! Le port de Cancale, un magnifique abris pour les bateaux et les touristes, une petite perle de port nichée dans de la roche noire comme l’on ne trouve que dans le nord de la Bretagne. A ne pas confondre avec sa ville dont le centre est situé beaucoup plus haut sur les terres.
Nous y sommes donc arrivé après un petit pipi dans la nature par le côté droit (en regardant la mer) où nous avons trouvé tout de suite une place gratuite pour nous garer. Il faut dire qu’ici, contrairement aux autres villages traversés, on ne souhaite pas vous retenir au delà de la vingtaine de minutes que l’on vous offres. Vous vous doutez bien que nous avons pris le risque d’y résider plus longtemps tant était grande notre soif de goûter ces merveilleuses et si particulières huitres plates de Cancale.

Un néophyte vous dirait qu’il y a peu de différence entre l’huitre creuse et l’huitre plate de Cancale, l’Ostrea edulis. Pourtant, l’huitre dite « creuse » est une huitre d’origine japonaise, la Crassostrea gigas importée dans les années 1970 après la disparition de l'huître portugaise Crassostrea angulata qui avait envahie l'estuaire de la Gironde en 1868 importée par « le Morlaisien » et qu’une épizootie a entièrement décimée dans les années 1970. Ors l’huître creuse est ovipare(elle pond des œufs pour les ignares) et l’huître plate est vivipare(elle donne naissance à un petit bébé huitre déjà formé, c’est t’y pas mignon). Ce qui signifie que l’une rejette sa laitance à la mer et l’autre la garde plus longtemps, bec ouvert, dans l’espoir que passera pas trop loin quelque gamète mâle. Ah ! J’ai oublié de vous préciser que toutes deux sont des hermaphrodites cycliques, c’est à dire qu’elles ou ils changent de sexe tous les ans environ. Donc vous comprenez pourquoi l’huitre de Cancale ayant toujours la bouche ouverte est plus souvent laiteuse et a un goût iodé plus prononcé.

En plus, les marées dans la baie du mont Saint-Michel ont de quoi impressionner : d’une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient, la mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite. L’expression consacrée est « qu’elle revient à la vitesse d’un cheval au galop ». La très faible pente de la Baie provoque par grande marée la formation d’un mascaret (barre liquide) qui soulève les sables et les marnes dans l’entonnoir de la baie apportant à l’ensemble une oxygénation digne des vagues d’un bord de plage. C’est une marée qui mérite bien le terme de « marnage » dans toutes ses acceptions, en effet, non seulement la différence de hauteur mesurée entre la basse et la haute mer est importante, mais en sus, la nature y rend les sables plus calcaires en ajoutant les marnes des trois rivières qui s’y déversent (le Couesnon, la Sée et la Sélune) à celles naturellement brassée par la mer. Ce qui y rend les eaux très riches et nourrissantes aux coquillages.
Bref, tout pour des huitres extras.

Autant le dire tout de suite, il ne faisait pas très bon ce jour là, mais dans un sens cela m’arrangeait car je n’aime pas trop voyager au soleil. J’ai beau avoir la climatisation, au prix du litre de gasoil, mieux vaut ouvrir les fenêtres. Il faisait gris avec un fort vent d’Est, plutôt frais, qui augurait mal pour le reste de nos vacances. Mais, un port est un port, abrité du vent entre ses falaises noires, il y faisait doux. Donc, comme je le disais, nous sommes arrivés par la droite, baie à droite où nous ne discernions pas le rocher du Mont Saint-michel dans la brume, et avons longés la berge du côté des commerces.

C’est ainsi que nous avons pu constater qu’il est des lieux de villégiatures pour les prolétaires et d’autres où il ne fait bon que de passer.

Nous étions presque prêt à repartir sans avoir goûtés ces fameux belons lorsqu’au bout du quai nous avons aperçu un petit marché de conchyliculteurs d’environ quatre à cinq cahuttes où la douzaine vendue en l’état n’excédait pas les quatre euro. Deux douzaines, ouverture et citron compris, pour une dizaine d’euro, nous avons donc pris un bon encas sur le port même, usant de la table d’observation et de ses bancs publics comme mobilier avant que de ne repartir vers d’autres aventures.

Prison.Break:Season 3.


Le reporter d’un grand magazine visite une prison moderne et s’étonne :
- Pour quelles raison vos cellules sont t’elles toujours prévues pour trois personnes ?
- Je vais vous expliquer, fait le directeur. On ne peut mettre un prisonnier dans une cellule individuelle, la solitude étant la pire des punitions. En couple, cela incite beaucoup trop aux amitiés particulières entre détenus. Par trois, c’est l’idéal. Ne serait ce que parce qu’il y en a toujours un qui a peur d’attraper le sida et qui engueule les autres.

mercredi, septembre 10, 2008

Le museum du coquillage


spires
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Donc, comme prévu, un jour près, un jour loin, une île puis le continent. Aujourd’hui, une petite visite pas trop fatigante pas trop loin de notre point de chute, Saint-Jean de Monts, ce sera le muséum du coquillage aux Sables d’Olonne.

Il s’agit d’une collection privée unique en Europe tant par la qualité des pièces présentées que pour sa richesse, sa diversité et son nombre. On y trouve les restes de coquillages tropicaux exposés selon leur nature dans une série de vitrine au premier étage d’un magasin climatisé. Pour chaque type de coquille, une explication est donnée sur l’origine des particularismes (couleur, forme et matière).

Une coquille est le squelette externe d'un mollusque.
On n’y distingue quatre grands type de coquilles :

  • Celle issue des univalves (un seul côté) comme chez les gastèropodes,
  • Celles des bivalves comme les huitres, moules et patelles,
  • Celle des Scaphopoda comme chez les dentales( forme tubulaire).
  • Celles des Polyplacophora (multivalves : plusieurs plaques articulées) comme chez le chiton,


Pour information, il existe une quatrième forme, la Monoplacophora, une classe de Mollusques marins patelliformes univalve, possible ancêtres des autres classes de mollusques, représentés par des fossiles du Silurien. On pensait ce groupe éteint jusqu'à la découverte par une équipe danoise en 1952 de Neopilina galathea par 3500 mètres de fond près du Costa Rica.

Les mollusques à coquille sortent de leur œuf avec leur coquille. Elle croit en même temps que l'animal, par ajout de matière à la coquille existante. La matière qui constitue la coquille est secrété par les couches dermiques au voisinage du bord de la coquille, nommée manteau. Chez certaines espèces univalves, le derme peut, dans certaines circonstances recouvrir complètement la coquille.

La coquille des mollusques est constituées de 89 à 99 % de carbonate de calcium. Elle est formée de trois couches différentes. Les deux premières couches assurent la croissance en longueur et en surface de la coquille, la troisième couche interne se dépose à partir de toute la surface du manteau et assure donc la croissance en épaisseur.

La coquilles de certaines espèces ne croit pas uniformément tout au long de l'année. Des périodes de croissances s'alternent avec des périodes de stagnation. Ces périodes de stagnations sont principalement liées au climat. En effet la disponibilité en nourriture et particulièrement en calcium ou la température influe directement sur la rapidité de synthèse des coquilles. Ainsi en comptant les stries de croissances pour ces espèces, on peu en déduire l'âge et la santé de l'animal.

Tout au long de l'histoire de l'humanité, les femmes ont utilisée des coquillages de nombreux types et de différentes espèces comme parures. Percés afin qu'ils puissent être enfilés, comme les perles, collés ou coupés en morceaux de différentes formes, elles les ont intégrés dans des pendentifs, en ont fait des boutons, des broches, des bagues et des peignes, etc... Le plus ancien coquillage découvert, percée par l'homme à cette fin, est un coquillage de gastéropode marin de l'espèce Nassarius kraussianus, à Blombos en Afrique du Sud. Certains scientifiques estiment, que la présence de parures, marque le fait que les hominidés qui nous ont précédés étaient conscients de leur apparence et donc d'eux même. C’était il y a plus de 35 000 ans.

Dans ce muséum à l’ambiance feutrée, on trouve aussi les dépouilles d’autres animaux marins tout aussi fascinants : Les exosquelettes de coraux, d’éponges, d’oursins et des étoiles de mer, des crustacés et des requins naturalisés.

A l’issu de cette visite d’une bonne heure, nous nous sommes promenés dans les allées de la boutique où l’on peut réaliser l’inventivité de l’homme dans l’utilisation de la nacre et autres dérivés des coquillages.

Pour information ce muséum se trouve au 8 de la rue du Maréchal Leclerc aux Sables d’Olonne (Tel : 02.51.23.50.00), il est ouvert tous les jours sauf le dimanche matin de 9h30 à 12h30 puis de 14h à 18h30. Comme le prix de l’entrée peut varier, je vous invite à leur rendre directement visite si le sujet vous intéresse à l’adresse suivante http://www.museum-du-coquillage.com/.

A noter : Les chiens sont acceptés.


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