lundi, septembre 15, 2008

L'Île d'Yeu

Jamais nous n’aurions du nous rendre sur l’Ile d’Yeu, si peu de temps après notre merveilleuse et parfaite journée sur Hoëdic. En effet, quoi que l’Ile d’Yeu soit plus près et surement plus touristique, elle ne supporte pas du tout la comparaison.
Tout d’abord, les bateaux de la compagnie « Yeu continent » qui font la navette sont plus gros et contiennent donc plus de passagers. En plus, ce sont plusieurs rotations par jour qui sont effectuées et je peux vous dire qu’ils sont plutôt plein.
Bref, quand après une heure de traversée, vous débarquez, sur les ponts d’un port qui n’a rien d’exceptionnel et que c’est pour vous faire haranguer par une troupe de loueurs de moyens de locomotion en tous genres, du vélo au 4x4, vous n’êtes déjà pas de bonne humeur. Ils vous poursuivent jusque sur le quai alors qu’ils pratiquent des tarifs plus que prohibitifs à l’usage de retraités qui se rendent compte qu’ils n’ont que peu de choix pour se déplacer dans l’île. Si ils ne sont pas assez riche pour dépenser plus que le montant du voyage en bateau pour un véhicule qui les laissera peut-être en rade en pleine nature, ils leur restent la possibilité de grimper dans un car qui en une demie journée leur fait faire le tour de l’île à moindre coût, soit neuf euro environ. Soit dit en passant nous avons rencontré l’après midi ceux qui avaient le matin choisie cette option, ils s’en mordaient les doigts quand de retour sur le quai de leur départ, ils n’avaient plus rien à faire.
Nous ne sommes pas tombés dans ce piège à cons, de même nous avons évité de nous précipiter dans les premiers restaurants venus, où les touristes qui n’ont pas le choix se trouvent dans l’obligation de jeuner ou de perdre leur pouvoir d’achat.
De la boisson et quelques paquets de gâteaux secs dans notre sac à dos, nous avons entrepris un « demi tour de l’île. En fait, nous sommes partis à droite en arrivant au port « Port-Joinville », en direction de la Plage des Roses où justement ce pêcheur vidait ses poissons. Puis nous avons entrepris d’aller ainsi de plage en plage vers l’aérodrome.
En soit, aller de plage en plage, de crique en crique, en admirer la disposition et les découpes des rochers environnants, humer les odeurs marines c’est agréable et reposant. Mais lorsque vous êtes obligé toutes les cinq minutes de vous pousser sur le côté pour laisser passer quatre petites vieilles qui se sont cotisées pour un covoiturage actif dans un 4x4 duquel, comme il leur faut une bonne demie heure pour en descendre, elle préfèrent admirer la vue…Si ce n’est pas un véhicule de tourisme, c’est un utilitaire pressé.
En fait, dans notre journée, nous n’avons fait qu’un circuit sensé faire une douzaine de kilomètres, certes le décor y est magnifique mais il n’y avait pas de magie. Bref, l’île d’Yeu, même hors saison, c’est pas le pied.


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