Minnie petite souris : Le meurtre est son affaire
Parmi les gens qui ornent mon panthéon, il est une petite souris, toute menue et grise, qui depuis la célèbre scène du collier de « un air de famille » en hante les couloirs et les galeries. Cette trotte-menu s’évertue à glisser son charmant minois dans le trou des plus beaux fromages. Si elle sait revêtir l’atour d’une certaine gravité, preuve en est l’empreinte de l’ange qu’elle nous a laissée, c’est celui de la légèreté qui lui sied le mieux.
On retrouve un peu d’Odette Toulemonde et de ses envolées dans ce personnage de Miss Prudence Beresford qui danse et chante entre les cadavres de cette adaptation toute française de l’ouvrage de cette autre habituée de mon panthéon, Agatha Christie.
Je vous parle en effet de la charmante Catherine Frot, dans « Le crime est notre affaire », qui illumine et apporte à ce film noir une note d’humour « so British » le laissant à mi-chemin entre le policier et la comédie. Elle seule pouvait interpréter cette petite bourgeoise se promenant en manteau de fourrure et talon aiguille dans la neige, entre les loups.
« Mon petit doigt m’a dit » que ce n’est pas la première fois que le réalisateur Pascal Thomas, qui avait déjà su en user avec bonheur il y a prés de dix ans dans « la dilettante », lui fait endosser ce rôle de Prudence qui lui va comme un gant.
Avec son complice André Dussolier en Bélisaire Beresford, elle incarne cette dilettante bourgeoise créé par Agatha Christie, qui s’ennuie dans son manoir et ne rêve que d’aventures extraordinaires pour la sortir de son quotidien.
L’aventure va donc une nouvelle fois revêtir les trais d’une de leur vieille tante. Cette fois, il s’agira de la vieille tante Babette, interprété par la plus célèbre des belges, la grande Annie Cordy, qui bien loin du « Chat » relève encore à plus de quatre vingt ans les jupes de cette vieille ornithologue avec bonheur. Alors qu’elle s’apprête à partir en Guyane à la chasse aux papillons, elle aperçoit de dos dans le train qui la croise un homme en train d’étrangler une femme en fourrure ayant des gants de cuir rouge. Le contrôleur du train n’ayant pas l’air de la croire, elle s’en ouvre à ses neveux et nièces. Profitant du départ en week-end de son mari Bélisaire (lui aussi relève ses jupes), Prudence va mener l’enquête qui la conduira jusqu’à une mystérieuse demeure « La vallée des Loup » où règne en tyran un vieillard irascible(Claude Rich) sous la garde de son médecin(Hippolyte Girardot), ses quatre enfants(Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud, Alexandre Lafaurie, Christian Vadim), sa petite fille et une amie à elle.
Prenant la place de cuisinière, elle va s’immiscer en douceur dans les secrets de la famille Charpentier au point de trouver un cadavre dans une momie. On tremble pour la belle Prudence entouré de tant de meurtriers potentiels dans cette grande et lugubre bâtisse mais c’est un délicieux frisson plein de malice. Franchement c'est à voir et à apprécier comme un bon vin de bordeau, léger et frais mais il n'en saoul pas moins.
On retrouve un peu d’Odette Toulemonde et de ses envolées dans ce personnage de Miss Prudence Beresford qui danse et chante entre les cadavres de cette adaptation toute française de l’ouvrage de cette autre habituée de mon panthéon, Agatha Christie.
Je vous parle en effet de la charmante Catherine Frot, dans « Le crime est notre affaire », qui illumine et apporte à ce film noir une note d’humour « so British » le laissant à mi-chemin entre le policier et la comédie. Elle seule pouvait interpréter cette petite bourgeoise se promenant en manteau de fourrure et talon aiguille dans la neige, entre les loups.
« Mon petit doigt m’a dit » que ce n’est pas la première fois que le réalisateur Pascal Thomas, qui avait déjà su en user avec bonheur il y a prés de dix ans dans « la dilettante », lui fait endosser ce rôle de Prudence qui lui va comme un gant.
Avec son complice André Dussolier en Bélisaire Beresford, elle incarne cette dilettante bourgeoise créé par Agatha Christie, qui s’ennuie dans son manoir et ne rêve que d’aventures extraordinaires pour la sortir de son quotidien.
L’aventure va donc une nouvelle fois revêtir les trais d’une de leur vieille tante. Cette fois, il s’agira de la vieille tante Babette, interprété par la plus célèbre des belges, la grande Annie Cordy, qui bien loin du « Chat » relève encore à plus de quatre vingt ans les jupes de cette vieille ornithologue avec bonheur. Alors qu’elle s’apprête à partir en Guyane à la chasse aux papillons, elle aperçoit de dos dans le train qui la croise un homme en train d’étrangler une femme en fourrure ayant des gants de cuir rouge. Le contrôleur du train n’ayant pas l’air de la croire, elle s’en ouvre à ses neveux et nièces. Profitant du départ en week-end de son mari Bélisaire (lui aussi relève ses jupes), Prudence va mener l’enquête qui la conduira jusqu’à une mystérieuse demeure « La vallée des Loup » où règne en tyran un vieillard irascible(Claude Rich) sous la garde de son médecin(Hippolyte Girardot), ses quatre enfants(Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud, Alexandre Lafaurie, Christian Vadim), sa petite fille et une amie à elle.
Prenant la place de cuisinière, elle va s’immiscer en douceur dans les secrets de la famille Charpentier au point de trouver un cadavre dans une momie. On tremble pour la belle Prudence entouré de tant de meurtriers potentiels dans cette grande et lugubre bâtisse mais c’est un délicieux frisson plein de malice. Franchement c'est à voir et à apprécier comme un bon vin de bordeau, léger et frais mais il n'en saoul pas moins.