Police camera
Le deuxième point de l’actualité qui me chiffonne et me hérisse concerne les caméras embarquées dont on voudrait doté les policiers lors de leurs interventions. En soit, cette proposition ne me choque pas.
Mais je me souviens que trop bien ce qui s’est passé lorsque l’on m’a crevé mes deux pneus ou lorsque l’on m’a volé mon GPS. Je prends toujours la précaution, lorsque je me rends à ma réunion hebdomadaire dans le quartier sensible d’où je gère le club de football, de me garer systématiquement en dessous et bien en face de l’une des nombreuses caméras de surveillance installée par la municipalité. Lorsque l’on m’a crevé les deux pneus de ma voiture, je me suis rendu à la police nationale pour leur signaler les fait et porter plainte. Je connaissait l’heure approximative des faits, entre 18 et 19 heures. J’avais ma petite idée des raisons pour lesquels une telle déprédation avait eu lieue, je venais de déclarer mon équipe de moins de dix huit ans forfait pour la nouvelle saison, faisant une quinzaine de décus. Je souhaitais donc juste me faire une idée de la tête de celui qui avait eu l’audace d’agir afin de prendre au niveau du club les mesures qui s’imposaient. Il m’a été répondu, que la caméra n’était pas à ma disposition et qu’il fallait que je m’adresse à la municipale. Bien évidemment, la municipale m’a sorti le discours inverse, comme quoi il leur fallait une décision judiciaire pour que je puisse ne serait-ce que visionner la cassette.
Lors du vol de mon Gps ce fut la même chose.
Alors j’ai bien peur que quelques soient les raisons pour lesquels on souhaite doté la police de caméra, ce soit encore et toujours qu’un outil sans revers et que les films ou preuves tirés des enregistrements ne soient qu’à la disposition d’une bande de nantis ou de la police elle même. Ce serait bien le diable qu’elle fournisse les preuves pouvant la mettre en cause.
Voici les raisons pour lesquels je suis contre…