JAQUES MESRINE
Je n’ai déjà pas beaucoup accroché au premier, l’instinct de mort. Le personnage ne dévoilant pas assez de ses motivations pour que l’on en possède les ressorts et que l’on puisse décemment classifier ce film comme étant « psychologique ». De même on peut difficilement considérer la façon tout aussi superficielle dont sont traitées les exactions comme relevant d’un film policier et seul l’aspect familiale pourrait en faire un drame.
Quand au second volet, les personnages s’y transforment en caricatures d’eux même. La voix y est poussée comme au théâtre. Pour un acteur plausible, on en trouve deux comiques.
Enfin, ce que j’en dis… Cela ne concerne que le peu que j’ai pu en voir : un quart d’heure après le début du film, je dormais et comme une demie heure après, je ronflais comme un sonneur, je passais tout le reste du film à lutter contre l’ennui et l’apathie qui me gagnait.
Quand à la fin qui se veut dramatique, plutôt gore même : de l’hémoglobine en veut tu en voilà.
Franchement, je reste sur ma faim, ignorant des motivations profonde de ce type même après cette compilation de manchettes et de unes.