Professeur suicide
Bon, aujourd’hui, vous allez avoir le droit à une petite gueulante. J’écoutais ce matin à la radio le maire d’une commune tentant de justifier le non accueil des enfants de sa ville dans les écoles publiques.
Ce n’est pas que je sois contre l’exercice du droit de grève par les enseignants mais il me semble qu’il s’agis là d’une étrange maladie contagieuse puisqu’avant même qu’elle ne se fut répandue dans nos écoles, il semble que les personnels communaux responsables des cantines l’aient contractés.
C’est d’autant plus étrange que bien qu’il soit prévu que ce mouvement sois fortement suivi, il reste quand même quelques profs pour assurer des cours.
Certes, il n’est pas compliqué de transposer un problème national en problème communal surtout lorsque la compétence est conjointe. Mais ce n’est pas une raison lorsque l’on est élu de l’opposition pour en profiter et prendre ses propres concitoyens en otages.
Je crois que c’est devenue une fâcheuse habitude et qu’un bon nombre de maire devrait se souvenir qu’ils sont au service de leurs administrés et non le contraire. Qu’ils ont étés élus non pour se pavaner dans les cocktails, inaugurations ou en tête des cortèges mais pour faciliter la vie de leurs concitoyens et ne pas accepter de recevoir les enfants dans ces conditions, c’est aussi imposer à son propre personnel un chômage non technique, mais politique. Cela n’a franchement rien de démocratique et bien qu’il m’en coute de le dire, j’espère que les électeurs s’en souviendront.