Wallace et gros mythe
Son mandat n’est pas encore fini que nos petits et grand écrans vont se charger de l’assassiner. Vous me direz que cela n’a rien d’original : « On assassine toujours de son vivant, on réserve l’encens aux morts ». Enfin, il faut bien reconnaître que les américains savaient à quoi s’attendre avec « Double You », reste à savoir maintenant si ils remettront le couvert avec le marchand de frites, sa bière et la poupée Barbie.
Après Al Gore et son édifiant documentaire, Monica et son porno, voici deux déclinaisons de Georges Walker Bush dans les comédies de l’année.
D’un côté nous avons la farce, “To be or not to be W”,. l’autobiographie non autorisée du plus controversé des présidents des États-Unis. A l'heure du bilan, globalement jugé comme catastrophique, Karl Zéro et Michel Royer offrent à "Dubya" la possibilité de s'expliquer et de se défendre, grâce au talent d'imitateur de Jim Meskimen. Et W lâche enfin toute sa vérité. Ce scénario ahurissant, Karl Zéro et Michel Royer n'en sont pas les auteurs : c'est une histoire vraie et terrifiante dont nous tous, habitants de la planète, sommes les héros bien involontaires.
De l’autre nous avons le brûlot de Michael Moore sur la gestion de la guerre en Irak par ce médiocre pétrolier texan devenu maître du monde libre et les liens personnels et financiers qui unissent la famille Bush à celle de Ben Laden dans « Farenheit 9/11 », récompensé d’une Palme d’or au festival de Canne.
Ou encore le dernier film d’Oliver Stone, la fiction « W - l’improbable président » ou comment en deux heures passer du statut d’alcoolique notoire à celui de 42ème Président des États-Unis, première puissance mondiale...
Décidément, le cinéma américain semble avoir encore de beaux jours devant lui.
P.S. : W pour Walker et non Wallace, vous l’aurez surement compris, la référence aux personnages de Nick Park porte non sur leur intellect mais sur leur matière : La pâte à modeler.