Je ramène ma fraise : Fruits de saison et saison des fruits
Je vous ai déjà parlé de mon amour immodéré pour les oranges maltaises et plus particulièrement les Moro. Je ne vais donc pas recommencer d’autant que la saison est finie et que les navels ne m’emballent pas. La cure de vitamine, c’est durant l’hivers. On déguste la « pomme d’or » lorsque le soleil a disparu, qu’elle le remplace.
Arrivent sur les marchés, les fraises de pays qui sans être aussi bonnes que la petite gariguette provençale sentent tout de même bon le terroir picard et la fraise. En plus, elles sont deux fois moins chères, autour de un euro et quatre vingt quinze cents pour les cinq cents grammes. Nature, au sucre, à la crème ou au vin, il y a milles façons de les accommoder. Pour l’instant, c’est la saison des fruits rouges.
La saison des fruits à noyaux viendra après. Inutile de vous précipiter sur les premières nectarines, les pêches ou les abricots. Qu’il viennent du Roussillon ou de Pétaouchnock, ils ont séjournés trop longtemps au frigo et n’ont pour certains jamais vu le soleil. Ils sont encore farineux ou durs. Leur tour viendra à qui sait attendre.
Faites en autant, vous ferrez du bien à la planète en n’achetant pas de ces fruits et légumes produits hors saison, si loin de nous que la majeure partie de leur prix de vente correspond à l’achat du gazoil nécessaire à leur transport.
