vendredi, juin 27, 2008

Le cinéma Gaumont d'Amiens


CINEMA_1
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Vous avez du remarquer que je vais assez fréquemment au cinéma, une habitude qui m’est restée du temps où à Paris une place coutait 50 centimes, de Francs pas d’euros. Tous les jeudi après midi puis après les mercredi, je me précipitait voir des westerns comme la série des Trinita, de la science fiction avec celle de la planète des singes, un peu d’horreur et beaucoup d’action. Je suis un cinéphage et je sais que si la Miss m’y accompagne, c’est plus pour me faire plaisir que pour le programme.
Toujours est-il que nous étions, hier, tenus en haleine par prés de deux heures vingt du Monde de Narnia deux lorsque près du dénouement, la salle se rallume et nous restons sur notre faim à défaut de fin.
Deux jeunes gens de la société Gaumont ont rapidement fait leur apparition pour nous annoncer que malheureusement, le hasard avait décider de faire durer le suspens, le reste de la bobine ayant formé un imbroglio, un nœud immense…On nous demande gentiment quelques minutes (2) de patience, histoire de démêler la dernière scène quitte à faire l’impasse sur le générique.
Bien évidemment comme toujours dans ces cas là, certains s’emportent en pensant surement que cela facilitera le travail du technicien que de démêler sous pression les quelques centaines de mètres de pellicule manquante, insultant les placeurs, les menaçant d’en appeler à la direction, de leur faire perdre leur emploi, etc.…
Après le rechargement de la fin, aux sages présents dans la salle, bref à deux couples dont nous faisions partie, le technicien a montré le « nœud » de l’affaire.
Un gros tas de pellicule qui au bout des deux heures vingt du film, est sorti du plateau sur lequel il était posé. En effet, c’est ainsi que nous avons appris que lors de la projection, il n’y a plus réellement de bobine, le film est enroulé sur un plateau comme un immense ressort plat et depuis le centre, il pénètre dans la visionneuse d’à côté puis vient s’enrouler sur un autre plateau. Ors, quand le film est long, il arrive que la fin, formant les plus gros anneaux, se tende ou se détende et s’entortille sur elle même, c’est ce qui nous est arrivé.
Nous avons aussi appris plein d’autres choses vachement intéressante. Ainsi, depuis que la pellicule est en fibre de polyester, donc moins fragile, vachement plus résistante, il arrive qu’au lieu de se faire rembobiner sur un plateau au sortir du projecteur, la pellicule se promène dans des sortes de poulies à compensations pour être réutilisée sur un second projecteur, donc dans une seconde salle du multiplex de douze d’Amiens. C’était le cas de notre film puisque la séance précédente, qui avait débutée une demie heure avant nous venait de finir. C’est justement à la fin du générique de l’autre salle que la pellicule a pris la poudre d’escampette.
Il nous a tout montré, du poste de pilotage où il veille au bon déroulement de nos séances, aux boitiers contenant les bandes annonces pour les films à venir en passant par le système de bande son sur la pellicule. Ce fut presque aussi intéressant que le film, en plus, pour nous récompenser de notre gentillesse autant que pour nous dédommager, nous avons eu le droit à deux places gratuite pour une prochaine séance.

P.S. : La qualité des photos n’est pas terrible, j’ai du utiliser mon téléphone, on a pas le droit aux appareils d’enregistrement dans les salles.

P.S.S. : Voici la pellicule du film que nous sommes allés voir la veille.
Le film de la veille


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