Tagada, tes soins, tes soins
Tagada
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La Fraise Tagada est un bonbon inventé en 1969 par la société Haribo. Cette société fut créée en 1924 par Hans Riegel et sa femme Gertrud à Bonn, Allemagne.La Fraise Tagada se présente sous la forme d'une boule de guimauve aérée, recouverte de sucre fin coloré de rose et aromatisé. Son nom vient de sa forme et sa couleur qui imitent celles de la fraise.En France, la Fraise Tagada est un des bonbons les plus connus, mais aussi les plus imités. En effet, nombreuses sont les enseignes de confiseries qui ont maintenant leur propre imitation de la Fraise Tagada.Les ventes de Fraises Tagada atteignent un milliard d'unités par an en France.
Le diabète est une maladie insidieuse aux redoutables conséquences. Pour avoir aidé Véro à mettre en page son rapport de stage sur le sujet, j’en avais pris conscience sans même savoir quels pouvaient en être les symptômes. Comme de tous temps, je me suis conformé à la prescription qui souhaite que l’on renouvèle l’eau de son corps par l’absorption d’un litre et demi d’eau par jour, l’accroissement de ma consommation m’avait jusqu’alors semblé naturel, à la rigueur, imputable à une addiction, un reflexe pavlovien.
C’est la petite phrase concernant mon âge et l’état de ma prostate qui m’a poussée à consulter. Bien m’en a pris puisqu’il est apparu que ma pépie relevait plus des symptômes d’un dérèglement glycémique que d’un durcissement ou d’un grossissement de mon appareil urinaire.
Maintenant, au bout d’un mois d’abstinence et de traitement aux glucophages, j’attends le verdict. Aurais-je perdu ces quelques grammes par litre de sang qui me poussaient à l’urinoir ? Devrais-je continuer à absorber ces comprimés qui dans leur velléité à éliminer de mon corps les sucreries me poussent à la selle ? Réponse demain. En attendant, fini les bons gâteaux de Mme Basselet ou les tartes de Claudine, plus de bonbons ni de sodas, plus de glaces ni de sucre. Je vais tourner amer.
J'ai longtemps retenu ce message pour ne pas inquiéter mes proches mais maintenant que les résultats sont face à moi, que je me sens rassuré par la baisse du taux, je pense pouvoir le lâcher sans qu'il soit question d'étaler quelque morbidité. Je suis passé de 3.21 grammes à 1,24 soit beaucoup plus proche de la normalité. Je m'en vais continuer mes efforts en m'autorisant de tant à autre une petite "Fraise".
À notre époque le diabète est considéré comme un problème de santé publique majeur avec plus de 189 millions de personnes atteintes dans le monde, dont 3 millions en France. Ce nombre passerait à 340 millions en 2030. Une prévision qui s'explique selon l'organisme mondial de la santé (OMS), non seulement par le vieillissement de la population mais aussi par des régimes alimentaires déséquilibrés, l'augmentation de l'obésité et un mode de vie de plus en plus sédentaire.
Une personne diabétique présente de hauts risques micro et macro vasculaires responsables de séquelles lourdes et invalidantes. Les pieds des diabétiques développent des troubles trophiques graves comportant un risque majeur d’évolution vers l’amputation. En France il y aurait 10 000 interventions par ans (à noter que 50% d’entres elles pourraient être évitées, si la gravité des lésions n’était pas, bien souvent sous estimée). Le risque d’ulcère artériel chez un diabétique, est multiplié par 10 (70% réapparaissent dans les 5 ans qui suivent la cicatrisation première) entrainant une surmortalité 2,5 fois plus élevée chez les personnes porteuses d’une plaie au pied. Ainsi le diabète représente la première cause d’hospitalisation dans les pays industrialisés, ce qui représente environ 50% de la population. Une enquête faite en 2000 auprès du régime général d’assurance maladie, démontrait que les dépenses en matière de prescription et de soins médicaux s’élevaient à 5,71 milliards d’euros (l’hospitalisation représentant à elle seule 2,398 milliards d’euros en 2003). En France le coût moyen mensuel ambulatoire des ulcères était estimé en 2005 à 730 euros (1556 euros pour l’hospitalisation).
La prévention des complications du diabète fait parti des objectifs de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. Afin de limiter au maximum le taux de prévalence des diabétiques et ainsi réduire les dépenses du système de santé, de nombreuses actions en matière de prévention, dépistage et éducation ont été mises en place par le ministère de la santé, le diabète étant inscrit comme prioritaire. Ainsi le dépistage des complications du pied diabétique fait parti du plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques.
Dans le cadre du programme diabète 2002-2005, un protocole de soins a été rédigé en 2003 recommandant un dépistage avec test au monofilament par le médecin et un suivi podologique tous les deux mois chez les patients ayant des plaies de grade 2 et 3. Néanmoins ces actions restent encore insuffisantes et défaillantes, notamment par rapport aux recommandations de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES).