jeudi, mars 27, 2008

Chasseurs de dragons : Le film


Pour une fois qu’il y a un bon dessin animé d’origine française sur les écrans, ce serait bête de le rater d’autant que c’est un petit chef d’œuvre d’animation et d’humour.Je me suis régalé. Il faut dire que je suis déjà tombé par hasard sur ce petit dessin animé qui était diffusé sur une de nos chaîne et j’en avais été scotché. J’ai toujours adoré l’originalité.
La réalisation d’Arthur Qwak et Guillaume Ivernel est parfaite. C’est d’autant plus difficile que dans ce monde, tout flotte dans la musique de l’Allemand Klaus Badett, des castels aux lapins, passant par les moutons, le tout dans une fluidité toute « naturelle ». Quatre studios ont travaillé sur le projet Chasseurs de dragons : Futurikon Films, Mac Guff Ligne, Trixter et LuxAnimation. L'essentiel de la fabrication a eu lieu chez Mac Guff Ligne, une société qui s'est imposée depuis 1986 comme l'un des leaders européens de l'image numérique. Pionnier dans le développement de nouvelles techniques d'effets visuels, c'est notamment par son savoir-faire de l'image de synthèse que cette société française s'est constituée une réputation internationale. Pour le cinéma, Mac Guff a notamment collaboré sur Le Renard et l'enfant. Pour Chasseurs de dragons, la société, par ailleurs co-productrice du film, a assuré l'essentiel du travail 3D.

Les personnages ne cherchent pas à ressembler à des humains, ils ont les difformités qui correspondent à leur caractère :
  • L’un à un torse énorme, des bras musculeux, un petit crâne, de grosses mâchoires et de frêles pattes. C’est Lian-Chu, un colosse calme et gentil qui a gardé une candeur de gosse. Rien ne l’énerve vraiment si ce n’est …les dragons. Dans le film, c’est Vincent Lindon qui parle pour lui.
  • Gwizdo a tout du matheux à lunettes, il faut dire qu’il sait écrire, lire et surtout compter au delà de ses vingt doigts et orteils. C’est le roi des bonimenteurs, comme Patrick Timsit d’ailleurs. Tout ce qu’il fait, pense ou imagine amène forcement un profit, surtout au sien. D’ailleurs il a toujours dans sa besace un contrat vierge de chasse au dragon à vous faire signer. Dans la paire, c’est lui qui se charge de l’intendance, les contrats, les problèmes d'argent, les factures impayées...
  • Quand à Hector, je ne crois pas qu’il s’agisse là d’un chien pur race. Il en a les qualités, on peut le caresser, il est fidèle, il adore galoper mais quand il s’avise de lever la patte pour pisser, il met bien souvent le feu. On ne comprends pas toujours très bien ce qu’il dit, mais en général c’est pas grave puisque c’est le larbin du groupe, celui qui porte le sac et des armes plus grosses que lui, le faire valoir.

Nos trois compère forment la troupe de chasseurs de dragon la moins crédible qui soit. Quand ils tombent par hasard sur la petite Zoé qui ne rêve que de héros auprès de son accariatre oncle le Seigneur Arnold. Celui-ci se retrouve seul en son château depuis qu’aucun des chevaliers qu’il a mandaté pour tuer le cruel dragon « Bouffeur de monde » n’est revenu.

Le seigneur Arnold en viendra à signer le « Contrat » et Lian Chu se sentira dans l’obligation de l’honnorer.


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