lundi, mars 31, 2008

Pôtes Blogueurs


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Tenez, je vous invites à rendre une petite visite à deux nouveaux bloggeurs, deux d'Amiens-jeuens qui secrétement fônt la même chose que moi.
Honneur aux dames :
Sabine à l'adresse : http://www.louloudgi.skyrock.com/
et Loïc à l'adresse : http:\\so-generously.skyblog.com

Book Design - "Surviving Prostate Cancer Without Surgery"

Chaque derniers samedi du mois, nous fêtons avec Amiens-jeunes l’anniversaire de nos ainés. Au programme, une bande de joyeux drilles de soixante à quatre-vingt dix huit ans, encadré par une autre bande de fêtards de 16 à … mettons…, bon disons que je suis le plus vieux. Gâteaux d’anniversaire, brioche, bonbons, sucettes, cidre ou mousseux pour réchauffer l’atmosphère ; le tout accompagné de discussions plus ou moins intellectuelles sur des sujets aussi variés que la réussite de Mademoiselle Lewinsky à son oral des métiers de bouche ou la dénivellation fluviale du canal de Suez calculée par Monsieur Ferdinand De Lesseps.
Bien évidemment, il y en a toujours un ou deux durant l’après-midi pour mettre sur le tapis ses calculs biliaires ou ses prothèses. Cela n’aurait eu normalement aucune importance si l’un d’eux n’avait eu le malheur de me dire tout de go : « A ton âge, il faut surveiller sa prostate ».
Dieu sait, surtout Claudine que si il y a une affection que j’ai surement attrapée, c’est d’être hypocondriaque. Voici donc pourquoi, depuis ces deux derniers jours, je suis tout le temps fourré aux toilettes de peur que ne me lâche une vessie devenue tout soudain hautement fragile et dont l’élasticité semble avoir disparue.
Ors, comme vous l’ignorez surement, celles-ci étaient obstruées par le petit machin en plastique blanc sensé parfumer la cuvette et qui remplissait son office entre le premier étage et le rez-de-chaussée directement dans la tuyauterie.
Donc après deux jour à baigner dans le parfum délétère digne des latrines de la gare du Nord, nous avons du nous résoudre à faire appel aux vidanges amiénoises au tarif week-end et jours fériés, d’où mes récents calculs au budget.

dimanche, mars 30, 2008

Artificiels artifices

J'ai tiré tant d'artifices aux chants de mes fêtes juvénales
que la vue de ton âme à nue et nu l'autre pareil
ne vit comme moi ton du de mon et vermeil,
du baume sur mes cicatrices et pour ma vie de la morale.

vendredi, mars 28, 2008

interrogation

Un jeune m’a demandé hier de jeter un œil sur un courrier qu’il venait d’écrire, afin que j’en surveille les tournures et la présentation. En dehors du fait que je suis toujours heureux de rendre service, je suis fier que l’on me reconnaisse implicitement quelques capacités en la matière. L’ensemble était pas mal tourné mais comme je venais d’ouïr à la radio que certains signes de ponctuation courants ont tendance à disparaître, j’y ai pris garde et ce que j’ai vu me pousse à jouer une fois encore au donneur de leçon, un rôle qui ne me sied guère.
Je vais donc vous faire un petit rappel des principales règles de ponctuation, pas de toutes les règles, il y en a 36 000, mais de celles qu’il est utile de connaître pour ne pas passer pour un nul.

Tout d’abord, on distingue différents types de signes de ponctuation et en fonction de ces types, on adopte un comportement différent :

Les signes bas : Ce sont ceux que l’on dessine sur la ligne basse du papier quadrillé d’un écolier (le point, la virgule et les trois points de suspension). Ce sont les plus faciles puisqu’il ne s’y applique que deux règles et un seul sens. Chacun d’eux représentent un arrêt ou une pause plus ou moins longue. Chacun d’eux est systématiquement suivi d’un espace, il n’y en a pas avant.
Exemple :
Une virgule, un point. La suite... au prochain paragraphe.

Les signes hauts : Ce sont ceux que l’on dessine sur la ligne haute du papier quadrillé d’un écolier (l’apostrophe, le degré, l’astérisque et le renvoi). En principe, il n’y a pas d’espace, ni avant, ni après, sauf pour l’astérisque et le renvoi. Exemple :
Règle N°1 : Noter* qu'il n'y a d'espace6 ni avant ni après l'apostrophe.

Les signes doubles sont ceux que l’on dessine en deux parties (le point-virgule, les deux-points, le point d'exclamation et le point d'interrogation). La règle est signe double, espace double. Exemple :
Oui ? Non ! Voyez donc : c'est ainsi ; ça ne se discute pas.

Les enfermeurs encadre une partie du texte (guillemets, parenthèses, crochets, accolades). Pour eux, on laisse des espaces à l'extérieur, mais pas à l'intérieur. Exemple :
Nous dirons donc (sans insister) que l'on doit respecter les Règles de ponctuation (et de typographie). Les seules exceptions :
- pas d'espace entre la parenthèse finale et la ponctuation simple qui suit.
- dans le cas des guillemets à la française( Alt-174 175, on applique la règle des signes doubles (espaces avant et après sauf s'ils sont suivis d'une ponctuation simple).

Les tirets, il existe trois longueurs de tirets, mais la plupart des gens ne font pas la différence.

Les tirets courts
comme le trait-d'union des mots composés pour lequel il n’y a pas d’espace, la coupure en fin de ligne d'un mot trop long (souvent appelée césure, bien que l'usage classique réserve ce mot à la versification). On met un tiret à la fin de la première ligne (sans espace) et rien sur le début de la deuxième.

Les tirets moyens comme ceux des listes (laisser une espace entre le tiret et le mot qui suit)
Noter qu'il existe deux écoles pour les listes :
1) pas de virgule à la fin de chaque élément de la liste, ni de point à la fin.
– un
– deux
2) un point-virgule à la fin de chaque élément de la liste, un point à la fin
– un ;
– deux.
L'on suivra de préférence la règle 2.
A noter aussi que dans le cas de l’incises, on applique les mêmes régles que pour les enfermeurs, Exemple :
Le brave homme – pas si brave que ça, il faut le dire – ne dit rien.

Enfin, les tirets longs du dialogue
— Ça va ?
— Oui, et toi ?
— Oui, et toi ?

On utilise aussi la ponctuation dans certaines civilités : Mlle - Mme - Mmes - M. (et non Mr) - MM. - Me (maître) - Mgr (monseigneur) ou comme symbole d’unités (1,3 cm, 1 000 000,00 F) ou pour tronquer certaines citations (...) ou [...]. Exemple :
Le brave Martin écrivait « À mon avis (...) tout ceci n'a aucune importance », et il avait raison.

Les usages :
On ne met jamais de points de suspension après etc.
On écrit les acronymes en majuscules, avec ou sans points :
Il est fortement recommandé de mettre des accents dans les titres ce qui peut lever certaines ambigüités : ELEVES EN PLEIN AIR = ÉLÈVES EN PLEIN AIR ou ÉLEVÉS EN PLEIN AIR ?
On écrira les initiales en capitales, les prénoms en minuscules et les noms de préférence en petits capitales, et sauf exception motivée (p. ex. bibliographie) les prénoms précèderont les noms : Paul MARTIN

George Clooney


George Clooney
Originally uploaded by MrDeathLNX.

Pauvre Bellzouzou,
Je n'avais pas osé la mettre au courant tant qu'elle avait pris la sage décision de l'oublier ; mais maintenant qu'elle continue d'en rêver, je crois bon de l'en disuader.
Voici la preuve qu'elle ferait mieux d'oublier.

jeudi, mars 27, 2008

Chasseurs de dragons : Le film


Pour une fois qu’il y a un bon dessin animé d’origine française sur les écrans, ce serait bête de le rater d’autant que c’est un petit chef d’œuvre d’animation et d’humour.Je me suis régalé. Il faut dire que je suis déjà tombé par hasard sur ce petit dessin animé qui était diffusé sur une de nos chaîne et j’en avais été scotché. J’ai toujours adoré l’originalité.
La réalisation d’Arthur Qwak et Guillaume Ivernel est parfaite. C’est d’autant plus difficile que dans ce monde, tout flotte dans la musique de l’Allemand Klaus Badett, des castels aux lapins, passant par les moutons, le tout dans une fluidité toute « naturelle ». Quatre studios ont travaillé sur le projet Chasseurs de dragons : Futurikon Films, Mac Guff Ligne, Trixter et LuxAnimation. L'essentiel de la fabrication a eu lieu chez Mac Guff Ligne, une société qui s'est imposée depuis 1986 comme l'un des leaders européens de l'image numérique. Pionnier dans le développement de nouvelles techniques d'effets visuels, c'est notamment par son savoir-faire de l'image de synthèse que cette société française s'est constituée une réputation internationale. Pour le cinéma, Mac Guff a notamment collaboré sur Le Renard et l'enfant. Pour Chasseurs de dragons, la société, par ailleurs co-productrice du film, a assuré l'essentiel du travail 3D.

Les personnages ne cherchent pas à ressembler à des humains, ils ont les difformités qui correspondent à leur caractère :
  • L’un à un torse énorme, des bras musculeux, un petit crâne, de grosses mâchoires et de frêles pattes. C’est Lian-Chu, un colosse calme et gentil qui a gardé une candeur de gosse. Rien ne l’énerve vraiment si ce n’est …les dragons. Dans le film, c’est Vincent Lindon qui parle pour lui.
  • Gwizdo a tout du matheux à lunettes, il faut dire qu’il sait écrire, lire et surtout compter au delà de ses vingt doigts et orteils. C’est le roi des bonimenteurs, comme Patrick Timsit d’ailleurs. Tout ce qu’il fait, pense ou imagine amène forcement un profit, surtout au sien. D’ailleurs il a toujours dans sa besace un contrat vierge de chasse au dragon à vous faire signer. Dans la paire, c’est lui qui se charge de l’intendance, les contrats, les problèmes d'argent, les factures impayées...
  • Quand à Hector, je ne crois pas qu’il s’agisse là d’un chien pur race. Il en a les qualités, on peut le caresser, il est fidèle, il adore galoper mais quand il s’avise de lever la patte pour pisser, il met bien souvent le feu. On ne comprends pas toujours très bien ce qu’il dit, mais en général c’est pas grave puisque c’est le larbin du groupe, celui qui porte le sac et des armes plus grosses que lui, le faire valoir.

Nos trois compère forment la troupe de chasseurs de dragon la moins crédible qui soit. Quand ils tombent par hasard sur la petite Zoé qui ne rêve que de héros auprès de son accariatre oncle le Seigneur Arnold. Celui-ci se retrouve seul en son château depuis qu’aucun des chevaliers qu’il a mandaté pour tuer le cruel dragon « Bouffeur de monde » n’est revenu.

Le seigneur Arnold en viendra à signer le « Contrat » et Lian Chu se sentira dans l’obligation de l’honnorer.

mercredi, mars 26, 2008

10,000 B.C.


10,000 B.C.
Originally uploaded by wbmoviesgirl.

Il nous restait un film à voir dans les sorties de la semaine. C’est fait.

Ainsi donc, nous parlerons aujourd’hui du « 10000 » réalisé par Roland Emmerich.

Bon, je sais, c’est la mode, il est de bon ton de dire tout le mal que l’on pense de ce réalisateur. On évoque à qui mieux-mieux son manque d’imagination, la faiblesse de ses dialogues et la lourdeur de ses descriptions. Mais c’est oublier que son rôle ne consiste pas à réaliser un chef d’œuvre abscond. Si la Warner, Legendary Pictures et Centropolis lui confient un budget de 75M de dollars, même au cours actuel, c’est pour réaliser un film consensuel dont ils espèrent empocher autant d’entrées que lors de ses précédents films. N’oublions tout de même pas que « Indépendance Day », s’il côuta 75M$ en rapporta 816M$ et même s’il est certain qu’avoir une sœur(Ute Emmerich) productrice( Centropolis ) cela aide, beaucoup voient en lui un grand réalisateur surtout en ce moment où la série télévisée Stargate SG1, directement inspirée de « Stargate, la porte des étoiles » c’est arrêtée sur le dernier épisode de la dixième saison. Les dérivés du film avec trois séries : Stargate SG1, Stargate Atlantis et bientôt Stargate Universe, et deux téléfilms ont rapportés plus à la MGM qu’au groupe de producteurs initiaux (Carolco Pictures, Centropolis, Journal Film, Studio Canal).

Après avoir vu le film, je pense honnêtement, qu’il ne se fera pas la même place au soleil. Il manque de la verve et des envolés lyriques de ces précédents film.

Tout d’abord, son affiche, elle nous annonce la naissance du premier héros de tous les temps en la personne de ce malingre petit bonhomme qui fait face à la grosse bébête armé d’une lance qui semble aussi décorée que de la dentelle bretonne. On notera au passage que l’on change de bestiole entre la version francophone et la version originale. Nous aurons donc le droit au dents de sabre acculant le dit héros au bord d’une falaise. Une scène qui n’est même pas présente dans le film, mais c’est pas grave, elle est plus joli qu’un mammouth tonitruant.

Le titre : 10000 avec ou sans le B.C.. Comme je ne sais pas ce que signifie les lettres B.C., j’ai longtemps cru que le titre de ce film était « Le premier Héros de tous les temps. ». Maintenant que j’ai vu le film, j’imagine que c’est comme un A.J.C.(Avant Jésus-Christ).

En effet, toute l’histoire est sensée se dérouler plus de 10000 ans avant JC mais je ne pense pas que cela soit sur la terre ou alors, je n’ai pas très bien retenu mes leçons d’histoire. En tous cas, l’histoire débute dans une vallée sise entre de hautes montagnes. Là vit une tribut de chasseurs qui chaque année tente de survivre en stoppant l’exode de quelques mammouths... Le jeune chasseur D'Leh aime d'amour tendre la belle Evolet, une orpheline aux yeux bleus recueillit quelques années plus tôt, suite au massacre de sa tribu. Lorsque celle-ci est enlevée par une bande de pillards à cheval, il se lance à son secourt à la tête d'une poignée de chasseurs. Le groupe, en poursuivant les esclavagistes franchira pour la première fois les limites de son territoire, entamant un long périple à travers des terres infestées de monstres préhistoriques, découvrira la civilisation agraire. Au fil de ces rencontres, d'autres tribus, spoliées et asservies, se joignent à D'Leh et ses hommes, finissant par constituer une petite armée.
Au terme de leur voyage, ils découvriront un empire inconnu( de type sumérien ou de l’Égypte antique) où les esclaves hérissent d'immenses pyramides dédiées à un dieu vivant, tyrannique et sanguinaire. Le jeune chasseur comprend alors que sa mission n'est pas seulement de sauver Evolet, mais la civilisation tout entière...Bien sûr, avec l’aide de tous, il y parviendra.

Pour cette aventure, le réalisateur a semble t’il préféré utiliser de nouvelles têtes. Aussi à t’on un casting plus que léger mais bien conforme aux personnages :
D'Leh s’est Steven Strait, on a bien du mal à reconnaitre dans ce héros hirsute Caleb, l’adolescent perturbé du « pact de sang ».
Evolet est interprétée par Camilla Belle, Tic'Tic par Cliff Curtis, Baku par Nathanael Baring, le Dieu Pyramide par Tim Barlow, Lu'kibu par Joel Fry et la vieille mère par Mona Hammond

Même si les paysages sont magnifiques, ce film qui est par ailleurs un excellent divertissement aux effets spéciaux spectaculaires n’a pas la générosité des autres productions de Roland Emmerich. C’est bien dommage.

mardi, mars 25, 2008

Library Memories...


Library Memories...
Originally uploaded by decembre.

Tout le monde connaît la carte SD, c’est celle qui est compatible avec la majorité des imprimantes et que l’on retrouve par ailleurs dans les appareils photos. Mais le format des extensions mémoires pour tous ces petits périphériques n’est pas encore normalisé et vous devez souvent avoir dans vos poches ou votre sac tous les modèles de cartes.

Voici donc le nouveau format : La micro-SD.

Il est encore plus petit que le précédent modèle de carte développé par Kingston, la mini-SD. Elle n’a même pas la taille de l’ongle de mon pouce : 11 millimètres de large sur 15 de long quand à l’épaisseur, un peu plus d’un millimètre, le tout pour deux grammes. Elle est si petite que pour son transport et pour éviter de la perdre, je préfère la conserver dans son emballage, une petite cartouche en plastique qui dispose de deux emplacement, l’un pour la carte micro-SD et l’autre pour la coquille vide dans laquelle elle s’enfiche pour émuler une carte SD standard.

La capacité actuellement disponible est de 1 giga. Cela semble beaucoup et peu à la fois. C’est suffisant pour stocker quelques fichiers musicaux et un peu de photos.
Ce format commence à se retrouver dans bon nombre des téléphones de la dernière génération qui nécessitent quelques extension mémoire.

Le seul hic de cette petite carte : Comme toutes nouveautés, son prix n’est pas encore bien défini et il oscille entre moins de 5 euros et les 39 euros auxquels je l’ai achetée. Vous me direz que le petit Nokia de la Miss la vaut bien.

Rind


Rind
Originally uploaded by Josh Sommers.

Hé, voilà!
Je profite de Pâques pour m'éloigner un peu du blog et quand je rentre, je ne retrouve plus que la moitiè de mon lectorat.
Bon, je posterai demain.

samedi, mars 22, 2008

Non sécable : Le nouveau protocole


Nous avons croisé le fiston qui sortait du film « Angles d’attaques » tandis que nous même allions rentrer dans la salle de projection du « Nouveau Protocole ».
Pour son troisième long métrage, un film de commande, Thomas Vincent s'attaque, sous la forme d'un thriller, à l’univers opaque des laboratoires pharmaceutiques. C'est l'occasion pour cet enfant du cinéma de retrouver Clovis Cornillac, devenu, près de dix ans après Karnaval, un des acteurs les plus en vue du cinéma français surtout après avoir incarné Astérix.
Ce ne seront pas deux de ses meilleurs rôles. De toutes façons, Dine ne l’aime pas, il est trop bourru, on dirait un ours etc.…Aussi de ce film qui ne repose que sur ses deux acteurs principaux, nous sommes sortis un peu déçus.
Déçus par l’histoire surtout. En effet, elle tente de faire passer les essais thérapeutiques sur l’homme pour une belle approximation, comme s’il suffisait de faire ingérer une molécule à un homme pour le transformer en cobaye. C’est omettre la plus grande part de l’intérêt d’une telle procédure : La collecte des informations. Faire des essais thérapeutiques , établir un protocole comme le dit pourtant si bien le titre c’est mettre en place une procédure de tests et de mesure des résultats qui ne laisse rien au hasard.
Matthieu fut un temps a testé des crèmes apaisantes contre l’exéma. Je me souviens qu’il était médicalement très suivit et surveillé. On ne le lâchait pas comme cela dans la nature, pourtant les crèmes en questions étaient déjà en vente libre sur les marchés américains et de ces tests ne devait découler que sa mise en vente sur le marché français.
Avant sa mise en vente, un nouveau médicament passe par quatre étapes :
Les essais de première phase : Ce stade correspond aux premières administrations du produit chez l'Homme, après que les études toxicologiques faites sur l'animal aient montré qu'il y avait une marge (plus ou moins) importante entre les doses toxiques et les doses auxquelles on espère observer l'effet thérapeutique recherché.



Les essais de phase 1 ont pour but de connaitre le comportement du médicament chez l'homme (comment il est absorbé, à quel taux il est présent dans le sang, à quelle vitesse et comment il s'élimine etc....)
- Dénués d'intérêt thérapeutique (dans l'immédiat), ces essais sont dénommés "sans bénéfice individuel direct"
- et sont conduits chez des volontaires sains, dans des locaux spécialement équipés et ayant reçu une autorisation particulière pour ce type de recherche.
Les essais de deuxième phase : Succédant aux précédents, ces essais visent à déterminer les modalités optimales d'administration du produit pour obtenir l'effet thérapeutique escompté :
- voie d'administration,
- nombre de prises journalières,
- posologie ....
Ces essais sont le plus souvent conduits chez des malades présentant la maladie que le médicament est censé traiter. A ce titre, ce sont des essais dits "avec bénéfice individuel direct".
Ces essais sont souvent menés par des médecins différents sur des groupes parallèles, se distinguant entre eux soit par la dose administrée, soit par les modalités de l'administration.
On commence maintenant a bien connaitre le médicament aussi pour la troisième phase, on peut envisager de le donner à un plus grand nombre de patients pour :
- confirmer qu'il est bien toléré,
- confirmer qu'il est bien actif
- éventuellement le comparer à d'autres médicaments déjà prescrits dans la même indication.
Ces essais sont menés sur des personnes malades et sont considérés comme apportant "un bénéfice individuel direct".
Enfin viennent les essais à posteriori. Ces études succèdent à la mise sur le marché. Elles peuvent poursuivre plusieurs objectifs :
- Etudier les effets à long terme du traitement,
- Confirmer sa bonne tolérance sur des milliers de personnes
-.....
Ce sont habituellement des études menées chez des personnes malades et apportant un bénéfice individuel direct. C'est à l'issue de ces essais que les autorités sanitaires délivreront l'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), indispensable pour que le médicament puisse être prescrit par les médecins et éventuellement remboursé par l'Assurance Maladie.
Aussi on ne me fera pas croire que des médicaments sont testés par des injections sur des populations ne bénéficiant pas d’un suivit médical régulier dans des conditions sanitaire et d’hygiène déplorable

D’ailleurs tous ceux qui vont au bout de cette histoire à rebondissement comprennent bien qu’il s’agit en fait d’une histoire de manipulation, un vaste engrenage ou comme le dit si bien le second personnage phare de cette fiction interprétée par la canadienne Marie-Josée Croze : « le voile est bien mince entre la normalité et la folie ».

Je ne peux pas dire honnêtement que ce film ne m’a pas plu, comme je ne peux pas dire qu’il m’ai emballé. Je ne saurais déterminer si c’est le sentiment que l’on tente de me manipuler comme le héros de cette histoire, ou, si c’est le rythme décousue du montage, alternant des scènes intimistes de deuil avec de belles courses poursuites et énormément d’action qui me donne mal au cœur. Toujours est’ il que ce film me laisse un gout d’inachevé.

vendredi, mars 21, 2008

Mon point de vue sur : Angles d'attaques


Dennis Quaid
Originally uploaded by netflixprnetflixpr.

Je fais partie sur Flickr d'un groupe qui s'appelle AfterClass ! L'angle. Dans ce groupe nous donnons des cours pour apprentis photographes en leur expliquant l'importance du choix de l'angle avec lequel on photographie pour mettre en valeur tel ou tel caractéristique du sujet photographié.
C'est tout à fait ce qu'à voulu faire Pete Travis dans la dernière grosse production de la Columbia, « Angles d'Attaques ».

Pete Travis nous avait déjà proposé dans Omagh, son premier film, les différents points de vue des habitants d'une cité irlandaise face aux attentats. Pour son deuxième film, il se contente de huit points de vue différents mais pas de n'importe qui puisqu'il a fait appel pour les décliner à huit stars du box office :
Dennis Quaid est le premier à réaliser que ce qu'on lui a fait voir ne correspond pas à la réalité. Il y interprète Thomas Barnes. C'est un agent secret chargés d'assurer la protection du Président lors d'une conférence au sommet sur le terrorisme en Espagne. Peu après son arrivée, le président est victime d'une tentative d'assassinat. Il pense avoir vu un éclair depuis une fenêtre du troisième étage.

Sigourney Weaver croit avoir tout vu depuis le car-régie de CNN où Rex Brooks officie. Elle a beau disposer de cinq ou six caméra, si l'on ne sait où chercher, on ne comprend rien. Même en rembobinant le quart d'heure que constitue ces événements.
Forest Whitaker joue un touriste américain, Howard Lewis, caméra numérique au poing, il a filmé toute la scène des 15 minutes avant et après le coup de feu. Il tentera durant cette demi-heure de dire ce qu'il a vu mais aussi de sauver une fillette perdue dans la foule hurlante qui tente d'échapper au lieu du drame.

Edgar Ramirez est un agent de la police espagnole local Javier qui a aussi son point de vue sur le drame qui vient de se dérouller. Est-il impliqué dans cet attentat ou pas, seul un nouvel angle nous le dira.
William Hurt, avec son double rôle a aussi assisté aux événements, mais n'étant pas là où on l'attendait, ceux-ci prennent une autre dimension.

Saïd Taghmaoui, le petit français du film était là lui aussi, il a vu Javier, parlé à Howard et même entraperçu le sac contenant la bombe déposé par quelqu'un. N'est-il pas l'un des coupables ?
Ayelet Zurer, est Veronica qui est bien placée pour tout comprendre puisque c'est elle qui déposa la bombe avant de s'enfuir pour un mystérieux rendez-vous.

Quand à Matthew Fox, il interprète Kent Taylor, le deuxième garde du corps dépêché par Thomas Barnes pour interpeller le tireur du troisième étage. Depuis cette position, il assistera à tous les rebondissements de cette intense demie-heure.
En fait, la seulle chose que l'on ne voit pas avec cet halletant thriller, c'est le temps passer, cette heure et vingt neuf minutes nous semble un bon quart d'heure.

Une bonne grosse production hollywoodienne.

Calendrier perpétuel


















Aujourd'hui, vendredi 21 Mars 2008, en ce 81ème
jour de l'année, pensez à fêter les Clèmence.



Proverbe à méditer :


Pour reprendre ta chemise,
Ne mets ton héritage en mise.


Citation à retenir :


"Si l'on y réfléchit bien, le Christ est le seul anarchiste qui ait vraiment réussi. "

André Malraux



L'agenda du jardinier :


Taille de vos clématites (par Yvette Forget)


Les clématites ont des besoins particuliers pour leur taille.


Voilà enfin l'arrivée du printemps et on se demande toujours si les clématites doivent ou ne doivent pas être taillées.


Personnellement, je préfère attendre le réveil de la végétation de ces plantes grimpantes afin de couper uniquement ce qui est nécessaire : c'est-à-dire les pousses pouvant être mortes ou avoir été abîmées au cours de l'hiver passé.


Toutefois, il importe d'être plus attentif aux variétés formant leurs fleurs sur le bois de l'année en cours. En effet, si ces clématites ne sont pas taillées, le risque qu'elles produisent leurs fleurs uniquement sur leur sommet est élevé. Par contre, si on les taille, on stimule le végétal à produire des nouvelles pousses partant du sol et, par le fait même, on stimule la floraison sur tout le plant.


Mais ATTENTION !! Les clématites fleurissant sur les tiges de l'année passée ne doivent pas être taillées sévèrement. Respecter cette consigne évite aux bourgeons floraux déjà présents d'être supprimés. Si de telles variétés sont taillées fortement et ce, avant leur floraison, aucune fleur ne sera présente cette année.


Surveillez le prochain conseil concernant la description des clématites alpines (celles-ci fleurissent tôt au printemps).


à résoudre :


Mon premier est fatigué

mon deuxième est un des Beatles

Mon troisième est une demeure

Mon tout est une spécialisation médicale


Solution du problème
d'hier :

Conque Ombre



Une recette à gouter :


Crousti glacées au chocolat

Pour 4 personnes

Préparation : 40 min

Cuisson : 20 min



Ingrédients


farine : 100 gr
chocolat amer : 50 gr
croustis : 100 gr
levure chimique : 1/2 c. à café
sel : 1 pincée
beurre : 100 gr
sucre : 225 gr
oeufs : 2
essence de vanille : 1/2 c. à café


Pour le glaçage :
beurre : 40 gr
sucre glace : 100 gr
cacao en poudre non sucré : 25 gr


Préparation


Chauffez le four à 180°, (th. 5).
Beurrez un moule rectangulaire de 25 cm sur 15 cm, profond de 25 mm. Tapissez-en le fond et les parois avec du papier sulfurisé. Beurrez le papier.
Faites fondre le chocolat au bain-marie.
Tamisez la farine avec le sel et la levure dans une terrine. Battez le beurre avec le sucre jusqu'à obtenir un mélange léger et crémeux. Ajoutez au beurre et au sucre les oeufs, un par un, puis l'essence de vanille, le crousti et le chocolat fondu.
Incorporez la farine au mélange au chocolat. Versez la préparation dans le moule et faire cuire au four pendant 20 mn. Laissez le gâteau refroidir dans le moule avant de le démouler sur une grille.
Pour le glaçage, faites fondre le beurre dans une petite casserole, ajoutez le sucre glace et le cacao. Ajoutez graduellement 2 cuillères à soupe d'eau, en battant avec une cuiller en bois pour obtenir un mélange bien lisse.
A l'aide d'une palette, étalez le glaçage sur le gâteau et attendez qu'il refroidisse. Vous couperez alors le gâteau en 12 carrés.





Calendrier perpétuel 02
Originally uploaded by izo44.


Comme vous pouvez le voir aujourd'hui, je n'ai pas eu grande imagination mais je vous ai dégoté cette petite photo d'un calendrier perpétuel de marin, une petite boule, un bijou qui tient dans la main et peut indiquer le jour pour cinquante années.

jeudi, mars 20, 2008

Je suis bien emmerdé


le defi
Originally uploaded by madescap.

C’est le cas de le dire.
Vous connaissez Wikio ?
Bastien Labelle a rédigé un petit article sur le sujet dans Monétiweb :
L’histoire des médias sociaux a commencé aux États-Unis avec le site Digg : l’idée novatrice derrière le concept de ce site est que chaque utilisateur peut publier des trouvailles intéressantes, et peut voter pour le contenu des autres utilisateurs qu’il trouve intéressant. Plus l’article a de votes, plus il est populaire, et plus il a de chances de passer sur la page d’accueil du site, qui est évidemment la plus fréquentée. Digg est devenu tellement populaire que de nombreux sites francophones s’inspirent ou copient son concept en espérant atteindre le même niveau de succès, d’où l’appellation “Digg-like”. Parmi les plus connus, on retrouve Scoopeo, Fuzz, Wikio, ou encore Blogasty.

Vous connaissez Dine ?
Bon, j’aurai du mal à vous la résumer sans parti pris.

Toujours est’ il que l’une a malencontreusement fait choir dans la cuvette le bidule en plastique qui soutient la réserve de produits chimiques qui transforment l’eau des égouts en beau lagon bleu. Depuis, armé de ma plus belle ventouse, je pompe…et cela ne sent pas la rose.

Quand à l’autre, je m’y suis inscrit dans l’espoir de prodiguer au monde ma bonne parole. Le deal était simple. Je les laisse user librement du flux RSS issu de mon blog (en gros de ce que j’écris) et en échange, ils me fournissent des informations sur le monde que j’affiche dans la colonne de gauche un peu plus bas. Un peu comme les journaux utilisent les dépêches AFP, Wikio et moi échangeons nos informations. Malheureusement, il est une chose que je n’avais pas prévu : les commentaires que les lecteurs laissent sur mes petites notes dans Wikio ne me sont pas transmises, je n’ai donc aucun moyen d’y répondre ou d’en être informé.
Si vous avez une solution pour mes emmerdes, même qu’une sur les deux, je suis preneur.

mercredi, mars 19, 2008

ENIGME


ENIGME
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Comme en ce moment, j’ai sur mon blog plus de visiteurs que de commentaire et que j’aime les commentaires tous comptes fait. Je vous propose une petite énigme. Pouvez vous me dire quel pays me vient à l’esprit à la vue de ce beau ciel ?

Pas de deux



Que toi, moi, l’un ou l’autre
Vienne un jour à s’évader,
Que ne reste les souvenirs nôtres
À l’un de nous endeuillé,
Maudira t’il le jour et l’heure
Ou ce nous s’est éteint ?
L’instant où de son cœur
A expiré le mot de la fin ?
On dit que le temps apaise
Et demain sèche les pleurs,
Mais si la solitude lui pèse
Oubliera t’il son malheur ?
Verra t’il s’estomper le visage
Dans d’autres bras enserré
Refaisant, tournant la page
Sur un duo maintenant séparé
Vaines les réciproques promesses,
Les murmures d’instants d’intimité
Une fois dite la solennelle messe
Sur les grands serments d’éternité
A moins que l’autre ne s’enterre
Se fige cristallisant à dessein
Les objets sous cloche de verre
Le moindre souvenir en son sein
Sur le chemin endossant fardeau
Continuant la route d’un pas lourd
Mais n’attendant rien de nouveau
Mort, vivant comme au jour le jour.
Qu’il est triste ce petit poème
Reflet de mes idées moroses
Mais la vie n’est pas rose
Pour autant à ceux qui s’aiment.

mardi, mars 18, 2008

Comme un pot : Les nuisances sonores



Comme on mesure la capacité de ses sens à l’aulne de sa propre perception, on est bien en peine de percevoir dans le cas d’une diminution progressive la moindre variation de nos facultés. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’audition où, en cas de carence, l’esprit tente sa chance avec une estimation.


Si cet affaiblissement est l’apanage de l’âge, on sourit, et l’on se permet même d’en rire. « Tu as vu le vieux, il est sourd comme un pot ». Mais que le trouble de l’audition survienne dès le plus jeune âge et l’on dira : « Il est limité celui-là ». En effet, on ne se demandera pas si il est victime des nuisances sonores et ne parvient à percevoir nos dire, on conclura plus facilement qu’il est incapable d’en comprendre le sens.


Voici donc un capital précieux que l’on ne surveille pas aussi bien qu’il le faudrait. Casque stéréo, téléphone, MP3…tout ce qui nous entoure sonne, crisse, percute et gratte. Même si il existe une réglementation contre les excès de bruit, les risques auditifs sont présents partout. Comme les plus exposés sont ceux qui y font le moins attention, la tranche d’âge entre 15 et 25 ans, qui bien souvent minimisent le gage de bonne intégration dans la vie personnelle ou professionnelle que constitue une bonne audition,le réseau des mutuelles Santévie lance un jeu-concours à portée préventive.




Pour votre santé auditive, évitez les volumes sonores élevès


disclaimer

A quoi tu pense ?

Il y a quelques temps déjà, le département de la Somme a été secoué par un petit scandale. Quand je dis petit, je relativise. Disons suffisamment grand pour que se retrouvent une paire de quidam dans les geôles municipales et toute une profession sous l’œil inquisiteur d’une puissante association.
En effet, en collaboration avec la SPA, la gendarmerie de la Somme a procédé à différentes arrestations chez des éleveurs du département impliqués dans un trafic de jeunes chiens originaires de l’Europe de l’Est. Ces animaux, pour la plus part mal entretenus, sont actuellement mis en quarantaine. Mais d’ici quelques jours, le refuge de la SPA de Poullainville proposera une centaine de jeunes chiots d’origine pas toujours bien déterminée à l’adoption.
Bref, tout cela pour vous rappeler de faire extrêmement attention. En effet, malgré toutes les précautions dont nous nous sommes entourés lors de l’achat de notre petit Saxo, il apparaît que cet éleveur que nous pensions honnête et fort attaché à l’étique de son métier fasse parti du lot. Ors vous serrez d’accord avec moi, l’acheteur aveugle est aussi coupable des sévices que l’on inculque à son animal. C’est en effet à l’acheteur de vérifier que le bien que l’on lui propose même bon marché ne provient pas d’un élevage sauvage, possède bien ses papiers et soit en bonne santé. Ce qui me désole le plus, c’est d’avoir mis en cause dans un précédent post un éleveur en ventant les mérite d’un autre éleveur qui s’y fournissait. J’ai du passer pour une bille.
Bon, je n’échangerais Saxo pour rien au monde même pour le plus LOF des cavaliers, et je ne regrette pas vraiment de m’être fait blouser lors de son achat, mais il n’empêche que je suis sacrément furax contre ce commerçant incapable d’assumer ses lâchetés. Matthieu me conseille de porter plainte contre lui étant donné que j’ai été « volé sur la marchandise ». Le problème, c’est que cela ne correspond pas à la sensation que j’ai…mais ils l’auraient bien mérités. Salopards.

Juliette Binoche et l'heure d'été


Juliette Binoche
Originally uploaded by divxplanet.

Bon, quand il s'agit de rentabiliser l'abonnement au Gaumont dont nous nous sommes dotés la puce et moi, nous sommes les meilleurs. Au point que, sous ce faux prétexte nous en sommes arrivé à aller regarder le dernier film d'Olivier Assayas.

Qui que ch’est t‘y que ch’ti làl ?

Hé ! Oui, nous sommes bien loin du film de Dany Boon, un autre univers pour tout dire. Fils de Jacques Rémy, il fut scénariste pour Christian-Jaques ou Henri Decoin, et débute sa carrière comme critique aux Cahiers du cinéma. Il tourne en 1986 son premier long métrage, Désordre, portrait de jeunes gens tourmentés dans lequel apparaît déjà sa passion pour le rock. Loué pour l'élégance de sa mise en scène, il excelle à filmer de jeunes comédiennes qui ont pour nom Judith Godrèche (Paris s'eveille en 1991) ou Virginie Ledoyen (L'Eau froide en 1994), dans des récits qui mêlent intrigues sentimentales et conflits de générations. Spécialiste du cinéma de la nouvelle vague asiatique, c'est en Chine qu'il rencontre Maggie Cheung. Il l’épousera et fera tourner dans Irma Vep, présenté à Cannes dans la section « Un Certain Regard » en 1996. . En 1998, le mélancolique Fin août, début septembre, avec le couple Balibar-Amalric, semble clore un cycle. Aux Destinées sentimentales, fresque avec Emmanuelle Béart et Charles Berling, vue à Cannes en 2000, succède le thriller high-tech Demonlover qui déconcerte la Croisette en 2002. Il surprend encore en s'essayant au mélodrame avec Clean en 2004. Emouvant portrait d'une ex-junkie décidée à récupérer la garde son fils, le film vaut à la muse Maggie Cheung, séparée du cinéaste, le Prix d'interprétation à Cannes. Puis l'expérimentateur part filmer Asia Argento à Hong Kong à l'occasion d'une incursion dans la série B et enfin Boarding gate, avant de revenir en France tourner, dans le cadre d'une collection initiée par le Musée d'Orsay, L'Heure d'été.

Donc, l’heure d’été c’est un film publicitaire, une pub.
L'origine du film est peu banale, puisqu'il s'agit d'une commande du Musée d'Orsay, à l'occasion des célébrations autour de son vingtième anniversaire. En fait ce n’est pas tout à fait exact mais l’effet est le même. C’est un film sur la place de l’être dans la famille, la place de la famille dans l’histoire et la magnifique place du musée dans l’ensemble. Comment nos simples souvenirs peuvent transcender la structure familiale et comment la famille s’approprie sa propre histoire.

Mais plus que tout autres choses, l’Heure d’été, c’est un casting de famille.

Edith Scob, la mère Hélène, à son propos, je signale à un jeunot qui se permet d’écrire : « il est amusant de voir ainsi cette actrice inconnue percer à un âge où d'autres sont déjà à la retraite. », que cette actrice est assurément plus connu qu’il ne le croit. Tout le monde a tremblé pour elle dans l’extraordinaire « Les yeux sans visage » de Georges Franju. Elle fit une émouvante Vierge Marie dans « La voie lactée » de Bunuel. Elle alterne ainsi les rôles dramatiques où elle incarne bien souvent la folie et les comédies où elle joue l’excentricité. Vous l’avez surement vue assise sur son fauteuil roulant dans « sœur-Thérèse.com ». Elle est par excellence ce que l’on appelle un second rôle et le cinéma le sait fort bien puisqu’on la retrouve dans bon nombre de chefs d’œuvres : L’été meurtrier, La cavale des fous, bon voyage, vénus beauté, Judex, A chacun son enfer, etc…
Charles Berling incarne le fils ainé, Frédéric, qui comme tous les fils, ne conçoit pas la vie sans sa mère et sans s’en rendre vraiment compte assume le rôle de chef de famille, d’une famille riche d’histoires.
Emile Berling y joue justement le fils de son père Pierre.
Dominique Reymond incarne Lisa, la femme de Frédèric. Elle a déjà été dirigée par Olivier Assayas dans Demonlover et Les Destinées sentimentales, deux films dans lesquels elle avait déjà pour partenaire Charles Berling. De là à penser qu’il y voit un couple idéal…
Juliette Binoche incarne Adrienne, la fille, la rebelle qui s’oppose à tous carcans, qui s’oppose à l’amour de sa mère, aux décisions de son frère…
Kyle Eastwood le fils de Clint incarne ici James, le futur époux d’Adrienne.
Jérémie Renier joue le rôle de Jérémie. C’est assez comique pour un acteur qui a tant de mal à se faire un nom au niveau de l’orthographe : On écris bien souvent Régnier en pensant à sa compatriote Natacha Régnier avec qui il a tourné « Les amants criminels » d’Ozon ou à Yves …
Valérie Bonneton est Angela, la femme de Jérémie.

Les acteurs sont formidable dans ce film. Ils sont mesdames et messieurs TOUT LE MONDE. Ils voient disparaître ce qui fit leur enfance et comme dans la véritable vie, sans sombrer dans l’exces, voient leur vie prendre un tournant et se diriger vers des voies et des lieux auxquels ils évitaient de penser.

Car l’histoire est simple et banale :

C'est l'été et dans sa belle maison familiale Hélène Berthier fête ses 75 ans. Ses trois enfants sont là, Frédéric, Adrienne, Jérémie accompagnés de leur conjoints. Elle, qui a consacré toute son existence à la postérité de l'œuvre du peintre Paul Berthier, le plus éminent membre de la famille envisage sans passion son décès et l’éclatement de sa famille. Elle demande à son ainé, Frédéric, d’être son exécuteur testamentaire. Mais celui-ci se dérobe, se refusant d’envisager la disparition de sa mère.
Quelques mois plus tard, il sera bien obligé d’organiser les obsèques, et de constater qu’une fois Hélène disparue, aucun lien si ce n’est des souvenirs ne rattachent plus les frères, la sœur, mais aussi les objets et la maison. La famille c’est éclatée, les seules traces de son existence se retrouvent dans le musée.
Mais la vie reprends le dessus et continue…
Ce n’est pas un résumé du film, mais la totalité. Il ne s’agit là que de la somme de petits instants sans véritable histoire avec un grand H. Cela semble donc assez long et l’on attend en permanence un événement qui ne viens jamais.

lundi, mars 17, 2008

Municipales 2008 : Amiens, les résultats


verriere3
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

RESULTATS DU 2ème TOUR


Nombre % Inscrits % Votants
Inscrits 77507
Abstentions 29251 37,74
Votants 48256 62,26
Blancs ou nuls 1250 1,61 2,59
Exprimés 47006 60,65 97,41

Composition du nouveau conseil municipal d'Amiens


1 - M. Gilles DE ROBIEN
2 - Mme Isabelle GRIFFOIN
3 - M. Roger MEZIN
4 - Mme Brigitte FOURE
5 - M. Marc FOUCAULT
6 - Mme Johanna BOUGON
7 - M. Jean-Claude OGER
8 - Mme Marie-Thérèse THIBAUT
9 - M. Bernard NEMITZ
10 - Mme Isabelle MATHIEU
11 - M. Frédéric THOREL
12 - Mme Nedjma BEN MOKHTAR

1 - M. Gilles DEMAILLY
2 - Mme Sarah THUILLIEZ
3 - M. Jacques LESSARD
4 - Mme Marion LEPRESLE
5 - M. Alain DAVID
6 - Mme Maryse LION-LEC
7 - M. Mohamed BOULAFRAD
8 - Mme Clarisse DE SAINT AMOUR
9 - M. Jean-François VASSEUR
10 - Mme Isabelle GRAUX
11 - M. Jacques GOFFINON
12 - Mme Karine CORNE
13 - M. Guillaume BONNET
14 - Mme Maria Héléna LOEW
15 - M. Lucien FONTAINE
16 - Mme Valérie WADLOW
17 - M. Thierry BONTÉ
18 - Mme Emilie THÉROUIN
19 - M. Etienne DESJONQUERES
20 - Mme Nathalie LAURETTE
21 - M. Laurent BEUVAIN
22 - Mme Cécile MARSEILLE
23 - M. Serge RAÎS
24 - Mme Marie-Pascale ANNOOT-FERMANTEL
25 - M. Michel DOBREMELLE
26 - Mme Françoise BERGER
27 - M. Jean-Pierre TÉTU
28 - Mme Adélaïde SÉMÉDO
29 - M. Cédric MAISSE
30 - Mme Anne CAPELLE
31 - M. Daniel LEROY
32 - Mme Lyacout HAÏCHEUR
33 - M. Francis LEC
34 - Mme Agathe DESERABLE
35 - M. François COSSERAT
36 - Mme Karine MESSAGER
37 - M. Didier CARDON
38 - Mme Hélène-Marie LUCZAK
39 - M. Eric MEHIMMEDETSI
40 - Mme Fabienne DEBEAUVAIS
41 - M. Bernard DELEMOTTE
42 - Mme Fatiha GUELFAT
43 - M. Jean-François LIQUIER

Pour les résultats des élections communales de n'importe quelle commune de France cliquez ici.

Pour les résultats des élections cantonales de la Somme, cliquez là.

Résultat des cantonales : Canton 7 - Amiens Ouest


Inscrits : 12173
Abstention : 5105
Votants : 7068
Blancs et nuls : 319
Exprimés : 6749
Est élu Mr Chaidron : 3978 voix soit 32,78% des inscrits et 58,94% des votans contre Mr Oger : 2771 voix soit 22,76% des inscrits ou 41,06% des votants.

samedi, mars 15, 2008

Municipales 2008 : Listes au deuxième tour


Les listes en présence au deuxième tour :

UNIS et SOLIDAIRES


1 - M. Gilles DEMAILLY
2 - Mme Sarah THUILLIEZ
3 - M. Jacques LESSARD
4 - Mme Marion LEPRESLE
5 - M. Alain DAVID
6 - Mme Maryse LION-LEC
7 - M. Mohamed BOULAFRAD
8 - Mme Clarisse DE SAINT AMOUR
9 - M. Jean-François VASSEUR
10 - Mme Isabelle GRAUX
11 - M. Jacques GOFFINON
12 - Mme Karine CORNE
13 - M. Guillaume BONNET
14 - Mme Maria Héléna LOEW
15 - M. Lucien FONTAINE
16 - Mme Valérie WADLOW
17 - M. Thierry BONTÉ
18 - Mme Emilie THÉROUIN
19 - M. Etienne DESJONQUERES
20 - Mme Nathalie LAURETTE
21 - M. Laurent BEUVAIN
22 - Mme Cécile MARSEILLE
23 - M. Serge RAÎS
24 - Mme Marie-Pascale ANNOOT-FERMANTEL
25 - M. Michel DOBREMELLE
26 - Mme Françoise BERGER
27 - M. Jean-Pierre TÉTU
28 - Mme Adélaïde SÉMÉDO
29 - M. Cédric MAISSE
30 - Mme Anne CAPELLE
31 - M. Daniel LEROY
32 - Mme Lyacout HAÏCHEUR
33 - M. Francis LEC
34 - Mme Agathe DESERABLE
35 - M. François COSSERAT
36 - Mme Karine MESSAGER
37 - M. Didier CARDON
38 - Mme Hélène-Marie LUCZAK
39 - M. Eric MEHIMMEDETSI
40 - Mme Fabienne DEBEAUVAIS
41 - M. Bernard DELEMOTTE
42 - Mme Fatiha GUELFAT
43 - M. Jean-François LIQUIER
44 - Mme Chedlia EL FALAH
45 - M. Patrick JOAN
46 - Mme Julie SIERAKOWSKI
47 - M. Benjamin MOITREL
48 - Mme Virginie COUTURIER
49 - M. Bertrand CUVELIER
50 - Mme Clotilde MATHIEU
51 - M. Gaël DEPOORTER
52 - Mme Claudette MUKAMUTESI
53 - M. Pierre FERAND
54 - Mme Cindy BORESY
55 - M. Patrick LAFANI

MON PARTI C'EST AMIENS


1 - M. Gilles DE ROBIEN
2 - Mme Isabelle GRIFFOIN
3 - M. Roger MEZIN
4 - Mme Brigitte FOURE
5 - M. Marc FOUCAULT
6 - Mme Johanna BOUGON
7 - M. Jean-Claude OGER
8 - Mme Marie-Thérèse THIBAUT
9 - M. Bernard NEMITZ
10 - Mme Isabelle MATHIEU
11 - M. Frédéric THOREL
12 - Mme Nedjma BEN MOKHTAR
13 - M. Frédéric COMPAGNON
14 - Mme Nathalie LE CLERCQ
15 - M. Patrick LETELLIER
16 - Mme Dominique PERNAUT
17 - M. Jean-François CLAISSE
18 - Mme Claudine ALEXANDRE
19 - M. Ben-Omar MILOUDI
20 - Mme Cécile WACHTER
21 - M. Michel DEVAUX
22 - Mme Catherine COUINEAU
23 - M. Jean-Yves BOURGOIS
24 - Mme Lucienne NOMBO
25 - M. Yves CORDIER
26 - Mme Michèle VILLATTE
27 - M. Emmanuel BOUCHER
28 - Mme Martine PERON
29 - M. Pascal FRADCOURT
30 - Mme Béatrice LEROUX-LEPAGE
31 - M. Jean-Bernard GRUBIS
32 - Mme Mélissa SOMON
33 - M. Rabah ZITOUNI
34 - Mme Sylvie JARDY
35 - M. Marc THUILOT
36 - Mme Yvonne LE ROUX
37 - M. Hubert DELARUE
38 - Mme Dominique DABONNEVILLE
39 - M. Xavier PROTIN
40 - Mme Anne-Sophie BRUNEL
41 - M. Guillaume DUFLOT
42 - Mme Yagoda REBOUR
43 - M. Jean-Marc ALBERT
44 - Mme Isabelle IGNACE
45 - M. Pierre SAVREUX
46 - Mme Christine DOMINGUES
47 - M. Jean-Michel BERNAUD
48 - Mme Nathalie SANSON
49 - M. Sébastien COLOMBEL
50 - Mme Jeannine GALLOIS
51 - M. Stéphane BIERLA
52 - Mme Coralie DUPOUX
53 - M. Guillaume MOINARD
54 - Mme Juliette DELAHOUSSE
55 - M. Antoine RICHER

vendredi, mars 14, 2008

La politique de l'autruche

Politique et publicité


J’ai reçu quelques sollicitations de part et d’autre pour soutenir l’une ou l’autre des deux listes qui se veulent représenter Amiens. Chaque une d’elles ayant pour origine un plus ou moins proche qui tente de me faire prendre officiellement partit. Non que j’ai la moindre hésitation au niveau personnel, mais ma participation à de nombreuses associations qui trouvent leurs fonds dans des financements publiques m’obligent à une sorte de neutralité puisque les trois instances locales qui me versent leurs subsides ne sont pas toutes du même côté.

La seule chose que je puisse me permettre de dire sur cette campagne, c’est que la durée entre les deux tours est si petite qu’elle pousse les candidats à des bassesses et de méfaits que je qualifierai d’abjecte. Ainsi ce matin l’un des deux candidats s’est permit de relancer téléphoniquement tout un tas de personnes âgées à leur domicile en se servant pour être plus sur de toucher son électorat de la liste des personnes ayant bénéficié d’un panier repas dans le cadre de la lutte contre la solitude des personnes âgées. Pourquoi elles me direz-vous ? C’est tout simplement parce que la principale cause du désaveux de la politique actuelle par cette tranche d’âge concerne l’accessibilité du centre ville par les lignes de bus, les travaux de la gare et accessoirement toute la politique de circulation autour de la zone piétonne.

La poule aux oeufs d'or ou comment monétiser son blog ?



Poule de chair Originally uploaded by Tétine.

Depuis quelques temps, quelques posts aussi ( Parce que je le vaux bien ) je cherche à monétiser mon blog afin de subvenir aux besoins grandissants de mes associations ( enfin, juste le club de foot parce que les autres se débrouillent bien sans moi ). Pour ce faire, vous avez dû le remarquer, car à moins d’être myope comme une taupe, on ne peut que voir toutes ces bannières de tous les pourvoyeurs de publicités que je me targue d’essayer.


Bon, autant l’avouer c’est assez rébarbatif de perdre tout son temps dans de vains essais qui par moment ne rapporte qu’une paire de centimes pour quelques heures de boulot alors que par ailleurs, j'ai l’opportunité de gagner une dizaine d’euros pour un message écrit en une dizaine de minutes.


Au cours de mes recherches, je suis par hasard tombé sur le blog de Monetiweb qui se targue d’avoir fait la même démarche que moi. Il semblerait en fait que nous en sommes arrivés aux mêmes conclusions.


C’est la raison pour laquelle je conseille à quiconque souhaite monétiser son blog d’aller faire un petit tour sur Monetiweb. Je m’y suis moi même rendu pour m’abonner à leur lettre qui donne des conseils sur la façon de gérer au mieux son blog pour en faire une poule aux œufs d’or.


disclaimer

jeudi, mars 13, 2008

ManuRhin 1973


DCP_4421
Originally uploaded by Thieuthieu.

Hier, nous sommes allé voir le dernier film d’Olivier Marshall. Matthieu avait eu l’occasion de l’interviewer lors de la sortie de 36 Quai des Orfèvres et comme il nous avait dit beaucoup de bien de l’homme comme de son film, nous avons voulu voir ce qui selon c’est dire n’est pas une suite mais le troisième volet d’une série débutée avec le film Gansters. Un triptyque qui aurait pour thèmes, la solitude, la désespérance et l'errance. Au travers de ces trois films, il a voulu rendre hommage aux flics qu’il a connus. Des flics abandonnés par les leurs, trahis par les instances supérieures et rongés par un métier qu'ils mettent au-dessus de tout. Au-delà de l'intrigue policière, il souhaitait réaliser un film sur la rédemption et l'oubli.
Le titre MR 73 fait référence à l'arme de poing calibre 357 Magnum sortie des ateliers de Manurhin (Manufrance-Rhin). C’est un revolver à simple ou double action français mis en production en 1973 et fabriqué à Mulhouse. Il s'agissait alors du premier revolver construit en France depuis 1892. Il a été développé pour répondre à la demande d'un revolver de très haute qualité de la part de la police et de la gendarmerie, notamment de leurs unités spéciales et pour remplacer les Smith&Weston. Les qualités de cette arme lui ont donné d'être toujours utilisée depuis 30 ans au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, ainsi que dans les Groupes d'intervention de la police nationale et l'USP luxembourgeoise. Par le passé, elle l'a été par le Raid, le groupe d'intervention GEO de la police espagnole et le GEK Cobra de la gendarmerie autrichienne dans les années 1980-1990.
Malheureusement, nous avons été déçus.
Non par le jeu des acteurs, car pour ce troisième long métrage, le réalisateur s'est entouré de ses fidèles :
Daniel Auteuil, déjà héros de 36 Quai des Orfèvres, cet habitué des films policiers incarne cette fois ci Louis Schneider, un flic à l’ancienne que son passé et l’alcool détruit à petit feu. Ses qualités d’acteur ne sont pas en cause, mais j’ai du mal à trouver quelque véracité dans ce personnage plus que noir qui noye le chagrin d’avoir perdu sa fille et en partie sa femme dans les bras d’une autre. De plus si l’alcool a fait tant de ravage, j’ai du mal à imaginer qu’il puisse avoir tant d’éclairs de génie. Mais aussi Gérald Laroche, que l'on a pu voir dans le premier film, Gangsters, il campe là Matèo, le meilleur ami, le compagnon d’armes, le faire-valoir de Louis. Guy Lecluyse en flic légèrement ripoux et Francis Renaud en méchant flic, déjà présents au générique de ses deux précédents films avec comme toujours le soutient de son épouse Catherine Marchal.
Ce n’est pas non plus par le scénario car l’histoire est somme toute classique. Un tueur en série ensanglante la ville et les environs de Marseille. Louis Schneider, flic au SRPJ, mène l'enquête malgré l'alcool et les fantômes de son passé. Le passé resurgit aussi pour Justine. 25 ans plus tôt, ses parents ont été sauvagement assassinés par Charles Subra. Schneider l'avait alors arrêté. Mais aujourd'hui, par le jeu des remises de peine et pour bonne conduite, Subra sort de prison. Cette libération anticipée va alors réunir Schneider et Justine, deux êtres qui tentent de survivre au drame de leur vie. Deux histoires, le même type d’enquête, l’une à son début et l’autre longtemps après, les mêmes horreurs et les mêmes séquelles.
Ce qui nous a déçu dans ce film c’est surtout son manque de réalisme. A vouloir trop en faire, le film en devient une pure fiction, une image de l’esprit. Tout d’abord, les images sont saturées à l’extrême. Il semble évident que cela est destiné à renforcer la noirceur du film. Mais que l’on ne nous prenne pas pour des billes. Où a t’on déjà vu des locaux de la police dans un tel état de répugnance ? Qu’ils soit délabré je veux bien mais là, ils ressemblent plus aux égouts de la ville qu’à des locaux fonctionnels. C’est ainsi pour tous les décors, un soleil de plomb mais une poussière d’enfer, des plâtres écaillés alors que tous circulent dans de magnifiques voitures rutilantes et surement astatiques.
Bref, pas terrible.

Élections municipales 2008 : Le vote par procuration


J'ai voté
Originally uploaded by Nicolas Rudelle.
La procuration, c'est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote. Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou d'être présent dans votre commune d'inscription électorale, vous avez la possibilité de confier un mandat à un autre électeur inscrit dans la même commune que vous. La procuration est établie sans frais.
- l'électeur qui choisit est le mandant Le mandant est la personne qui ne pourra pas aller voter.
- Le mandataire est l'électeur qui vote à la place du mandant.
Mandant et mandataire doivent impérativement être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau de vote.
La procuration est établie pour un scrutin déterminé (pour l'un des deux tours ou pour les deux tours). Toutefois, une procuration peut être établie pour une durée de son choix dans la limite d'un an à compter de sa date d'établissement si l'intéressé établit être de façon durable dans l'incapacité de se rendre au bureau de vote.
L'autorité localement habilitée à établir une procuration pourra varier selon les endroits et sera :
- soit le tribunal d'instance
- soit le commissariat de police
- soit la brigade de gendarmerie
Les résidents à l'étranger s'adresseront au consulat ou à l'ambassade de France.
Le mandant doit se présenter personnellement et être muni :
- d'une pièce d'identité
- d'une déclaration sur l'honneur précisant qu'il se trouve dans l'une des catégories énumérées ci-dessus. Cette déclaration est intégrée au formulaire.
Les officiers de police judiciaire compétents se déplacent à la demande écrite des personnes dont l'état de santé ou physique ne leur permet pas de se déplacer.

Une procuration peut être établie tout au long de l'année.
Aucune disposition législative ou réglementaire ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration de vote. Les électeurs ont intérêt à se présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant un scrutin déterminé pour que la procuration puisse être acheminée en mairie et au mandataire en temps utile.
3 grandes catégories de personnes sont concernées par le vote par procuration (art L.71 du Code électoral) :
a - Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations professionnelles, en raison d'un handicap, pour raison de santé ou en raison de l'assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d'être présent dans leur commune d'inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune.
b - Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations de formation, parce qu'ils sont en vacances ou parce qu'ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d'inscription le jour du scrutin.
c - Les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n'entraînant pas une incapacité électorale.

Il peut se produire que le mandant puisse se rendre à son bureau de vote et désire voter personnellement. Si le mandataire n'a pas déjà voté, le mandant pourra voter après avoir justifié de son identité.
Dans le cas contraire l'exercice du droit de vote lui est refusé.
A contrario, le mandataire ne pourra plus faire usage de sa procuration s'il est constaté que le mandant s'est déjà présenté au bureau de vote.
Pour être mandataire, il faut remplir certaines conditions :
- Jouir de ses droits électoraux
- Etre inscrit dans la même commune que le mandant.
Le choix du mandataire est libre, sous réserve des deux conditions précitées, et sa présence n'est pas nécessaire lors de l'établissement de la procuration.
Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration comme par le passé. C'est au mandant de prévenir le mandataire de l'établissement de la procuration.
Le mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations dont une seule établie en France (art L.73).

mercredi, mars 12, 2008

L'ORPHELINAT


L'ORPHELINAT
Originally uploaded by mvalonygilles.

Il est assez rare et remarquable qu’un film espagnol puisse survoler d’assez haut les autres au point de pouvoir passer les Pyrénées sauf si bien sur il s’agit d’une œuvre de l’un de ces réalisateurs que les français apprécient comme Luis Buñuel, Carlos Saura, Pedro Almodovar et maintenant dès son premier long métrage Juan Antonio Bayona.
Son film, « L’orphelinat » sorti dans les salles espagnoles en octobre dernier est, depuis, devenu le plus grand succès espagnol de tous les temps et semble en passe d’en faire autant en France. Après avoir remporté le Grand Prix et le prix du Jury de la chaîne Sci-Fi au festival de Gérardmer, il a remporté 7 trophées à la cérémonie des Goyas dont celui de Meilleur scénario.
En fait, le succès de ce film repose sur l’excellence de trois de ses éléments :

Un script, une histoire imaginative qui tout en correspondant à la notion classique des films dramatiques et d’horreurs ne cesse de nous surprendre et de nous scotcher au fauteuil. Les premières images nous invitent à découvrir le lieux idyllique que constituait le vieil orphelinat où Laura a passé son enfance avant d’être adoptée. Devenue adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon. Elle a l’intention de restaurer la vieille maison pour en faire une maison d’accueille pour des enfants anormaux. Mais la grande et vieille demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis invisibles"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat. Aussi lorsque Simon disparaît lors de l’ouverture officielle est elle persuadée qu’il a été entrainé par ses amis invisibles dans quelque macabre jeux. En soit, l’histoire de cette femme extrêmement sensible n’a rien de fantasmagorique (je voulais dire fantastique mais en tant que genre et non en tant appréciation de la valeur). Elle serait même foncièrement terre à terre. Par contre, elle fait appelle à ce que notre imagination a de plus noir.

La deuxième raison de ce succès réside dans la réalisation, une image très contrastée, alternant les teintes les plus délicates, presque fanées à d’extrêmes contrastes. Une bande son où se perdent d’invisibles fantômes au sein d’une musique stressante. Une magnifique demeure qui semble pleine d’histoires, une douce crique de sable fin sur laquelle débouche une immense grotte le tout surmonté d’un beau phare, bref, un paysage d’une grande poésie. Le tout est diaboliquement efficace pour vous parachuter du paradis à l’enfer.

La troisième raison tiens en un seul nom, celui du rôle principal, Belen Rueda. C’est tout simplement une actrice géniale. Elle est vulnérable et forte à la fois, extrêmement émouvante elle interprète ce rôle pourtant difficile. Ce doit être une mère formidable, capable de suivre jusqu’au bout de l’enfer son fiston.

Claudine et moi ne sommes pas très friands de ces films d’horreur d’où l’on ressort couvert d’hémoglobine ou qui ressemblent à une improbable et irréaliste fiction. Par contre lorsque l’on s’adresse directement à nos plus secrètes craintes, notre peur du noir, que l’on sait frapper à la porte de notre imaginaire alors là, on craque.

Ce film est génial.

mardi, mars 11, 2008

Téléchargement de logiciels en français légaux


Big Schtroumpf Edward
Originally uploaded by Mon Œil.
Je ne voudrais pas passer pour plus radin qui je ne suis mais il est un fait avéré : J’aimes les logiciels gratuits.
C’est la raison pour laquelle je charge actuellement sur le nouveau portable du fiston les logiciels suivants :

- La suite open office en français.
- Le logiciel de retouche des photographies Gimp
- …
Si il vous en faut d'autres, en une seulle adresse : http://www.framasoft.net/rubrique2.html

Dépouillement

Lundi matin, je n’étais pas très bien. Non que j’ai fêté de quelque façon le résultat des municipales mais la responsabilité de président d’un bureau de vote que j’avais choisie d’assumer m’avais tellement pesée que ce fut une délivrance que de pouvoir en conscience fournir des chiffres qui reflètent exactement la volonté des électeurs de mon quartier. Du coup, j'ai fait la grasse...
La longue journée de rigueur s’était achevée par mon pire cauchemar, une divergence d’une voix entre le nombre d’enveloppes présentes dans l’urne et le nombre de paraphes sur la liste électorale.
Y avait’ il parmi mes concitoyens un malveillant pour glisser subrepticement dans l’urne une enveloppe surnuméraire ? Avait’ on omis dans un convivial bavardage de faire signer un électeur ?
J’avais déjà cauchemardé toute la semaine sur cette éventualité. Qu’adviendrait ‘il d’un scrutin entaché de la pire des erreurs ? Sans parler du responsable d’une telle gabegie, de la honte qui se tatouait peu à peu sur son front, derrière un rideau de sueurs froides.
Si encore la divergence provenait du compteur, elle se fut expliquée par la nervosité de celui ou celle qui tirait sur la manette déclenchant le compteur et l’ouverture de l’urne. Mais, là, malgré trois comptages différents, le compteur correspondait bien au nombre d’enveloppes, pas aux paraphes. Il en manquait une.
La tentation de la tricherie était grande, il suffisait d’une simple signature dans la case relevant d’un abstentionniste pour que les trois chiffres puissent être comparables. Mais il y aurait deux tours, que faire. Je me voyait déjà conduit, menottes aux poignets, par les forces de l’ordre à la préfecture. Sommé de fournir des explications justifiant la présence dans mon urne d’une expression supplémentaire.
Trois assesseurs avaient eu beau compter et marquer le nombre de votant sur chaque bas de page au crayon de bois, le total indiquait toujours une carence.
Nous eûmes toutefois l’espoir de retomber sur nos pattes lorsqu’un scrutateur découvrit un tas de neuf enveloppes au lieu de dix. Malheureusement, notre répit fut de courte durée puisqu’un autre en découvrit une onzième sur un autre tas.
Bref, mes scrutateurs jouaient allégrement avec mes nerfs. Heureusement, comme nous ne sommes jamais mieux servit que par nous même, le décompte plus minutieux que j’entrepris mis en évidence un trait tremblotant qui zébrant une case se révélait correspondre à une signature oubliée et non comptabilisée dans le bas de page.
Ma rassurance fut elle aussi de courte durée puisque le nombre de suffrages exprimés additionné des nuls ne correspondait plus au nombre de votants, il affichait la carence retrouvée par ailleurs. Un doute m’assaillit. L’un des scrutateurs, dans le but de faire correspondre le nombre de voix au nombre des paraphes n’avait’ il pas escamoté le contenu d’une enveloppe et l’enveloppe même ? Devais -je faire fouiller à nu les personnalités présente en ces lieux ? N’était’ il pas déjà trop tard puisque le dépouillement est en France et c’est bien normal, public ?
Là encore, aussi étrange que cela puisse paraître, malgré une double comptabilité, deux scrutateurs de la même table firent la même erreur grossière. M’est avis que l’un avait sur l’autre copié que six plus deux font sept. Quand à la vérification en ligne qui eut du afficher 299, elle montrait un 300 tout rond dénotant une absence totale de vérification conjointe.
Je crois que si l’on souhaite conserver à la république quelques présidents de bureaux de vote en bonne santé, il vat falloir apprendre à compter aux scrutateurs avant de les enrôler.
Jusqu’au bout, j’avais crains l’erreur. Heureusement, les états à fournir sont ainsi fait que leur entrecroisement met en lumière la moindre erreur. Mais cela génère un stress qui donne toute la mesure de l’importance de la moindre voix.
Enfin, j’ai fait mon devoir et assumé mes responsabilités. La semaine prochaine, elles reviennent à un autre.

lundi, mars 10, 2008

Scrutateurs

Le ciel aigri ce soir,
Il a l’humour bien noir,
More rose est la nuit,
Elle est que tord all.

Annoncées, dix urnes à la mort,
le chêne s’effondre sur un gland
roule et proteste, c’est le sport.
La hauteur ne sied qu’aux grands.

Cons, cannes en son salon,
Poussent le qu’en dira t’on
à défaut d’un cocorico :
« C’est la fin des haricots. »

Chacun se sent l’âme Pithye,
Se flatte de prendre de Cirrha les tours
Mais vienne Plistus baigner alentour
Il n’est point de Solon qui ne crie.

Dans la file, on presse et bouscule,
Chacun veut le siège et sa place,
Le rictus fait alors mille grâces
Pour s’asseoir sur le trône à bascule…

Qu’en dit tu mon bon et fidèle ami ?
Le ciel est bien noir, quand à la nuit
Elle a l’humour rosse et le vent mord
OK, je te suis, tu n’as pas tord.

samedi, mars 08, 2008

Le Quintet de Sophie Marceau


Toutes les guerres laissent de profondes blessures et le septième art semble bien l’un des moyens de prédilection que nos sociétés modernes mettent à disposition des citoyens pour exorciser leurs démons du passé. Je n’étais pas né lors de la dernière guerre mondiale, trop jeune pour l’Algérie et honnêtement, je suis trop loin des conflits pour me sentir concerné dans ma chair ou mon âme. Il n’empêche que le devoir de mémoire m’a rattrapé comme il a touché nos enfants par l’intermédiaire du cinéma. Ma génération se souviens de la magnifique Simone Signoret, du le rôle de Mathilde dans « L’armée des ombres » de Jean-Pierre Melville et celle de mon fils ne sait rire ou pleurer lorsque le petit Giosué (Giorgio Cantarini) gagne enfin son char d’assaut dans « La vie est belle » de Roberto Benigni.

C’est sans doute la raison pour laquelle, nous ne vibrons pas autant devant le conflit Américano-vietnamien que devant toutes références à la deuxième guerre mondiale. De même, la différence homme/femme s’exprime face aux horreurs de tels conflits. C’est ainsi que le film de Jean-Paul Salomé tente avec succès d’attirer notre attention sur le courage dont ont pu faire preuve certaines femmes lors de la deuxième guerre mondial. Un courage que l’on a tendance à occulter pour ne se souvenir que des exploits plus héroïquement masculins.

Il faut dire que pour exprimer ses idées, le réalisateur des « Braqueuses » ou « Restons groupés » s’est encore adjoint une belle brochette de mignonnes, un bon groupe de stars confirmées ou en herbe. Jugez plutôt :
Dans le rôle de Louise, Sophie Marceau qu’il avait déjà dirigée dans Belphégor et dont la filmographie impressionnante en fait la chouchou des français. Elle incarne Louise Desfontaine, directement inspirée de la résistante Lise Villameur. Dans le film, c’est une femme blessée par les événements, elle vient de perdre son mari et se réfugie dans une certaine froideur. Elle est cinglante, intransigeante, un esprit de chef et la volonté de réussir les missions qui lui sont confiés à tout prix. Le prix, elle estime l’avoir déjà payé. C’est pour cela que je pense injustes certaines critiques que j’ai lues et qui estiment qu’elle « abuse des mimiques ». C’est un rôle fort pour une femme forte et froide. Tous ceux qui iront voir ce film vous le diront. Elle colle au rôle.
Le film est aussi porté par une autre star, elle n’a pas encore l’envergure de son Papa mais n’est pas loin de se faire un aussi beau trou. Je veux parler de Julie Depardieu. Elle incarne avec énormément de justesse Jeanne, une pauvre fille qui n’a pas eu véritablement de chance, ne s’est jamais laissée faire, mais qui embarquée dans cette histoire, se révélera la plus efficace. Elle y est émouvante de simplicité.
Nous ne devons pas oublier Marie Gilain, elle est pour moi une star aussi tout au moins depuis sa magnifique prestation dans Ni pour ni contre de Cédric Clapisch, elle incarne dans ce film Suzy, une belle femme autrefois fiancée à un jeune allemand devenu SS durant la guerre, elle l’a fui en Angleterre pour l’oublier mais on lui a caché que cette mission en France pour laquelle on la recrute n’a pour autre but que de lui faire servir d’appât pour piéger son ex-fiancé.
Déborah François incarne elle, Gaëlle, une toute jeune fille qui pense pouvoir passer de la théorie à la pratique, des commandos au terrain sans problèmes avec l’aide de sa religion. Malheureusement, elle ne saura résister et sera brisée tant dans sa chair que dans son âme. Son magnifique visage poupon et sa jeunesse ne résisteront pas. Elle apporte au film un peu de fraicheur et de jeunesse, mais aussi l’aspect dramatique lorsqu’ils seront gâchés.
La cinquième femme de cette mission qui consiste à récupérer un géologue anglais qui étudiait les sables des plages de Normandie avant d’atterrir dans un hôpital allemand, c’est Maya Sansa qui joue Maria. Le nom de cette belle actrice italienne ne vous dit peut-être rien mais on a eu l’occasion de la voir sur l’affiche et dans le film « La nourrice » de Marco Bellochio avec notre première dame de France.
Cinq belles femmes donc dans un film de guerre, d’espionnage plutôt. C’est l’histoire de Louise, engagée dans la Résistance française, elle s’enfuit à Londres après la mort de son mari. Elle est recrutée par le S.O.E., un service secret de renseignement et de sabotage piloté par Churchill. On lui confie sa première mission, sortir de France un géologue britannique qui s’est fait blessé dans un bombardement. Tombé aux mains des allemands qui le prennent pour l’un de leurs blessés, l'homme n'a pas encore parlé mais le temps presse. Louise sous le contrôle de son frère Pierre(Julien Boisselier) doit d'abord constituer un commando de femmes spécialement choisies pour les besoins de l'opération. Pour le recrutement, tous les moyens sont bons : mensonges, chantage, remises de peine. Pierre lui impose Suzy, danseuse de cabaret qui excelle dans l'art de séduire les hommes ; elle choisie Gaëlle, chimiste, spécialiste en explosifs ; enfin, Jeanne, prostituée, capable d'assassiner de sang froid.
Parachutée en Normandie, elles vont rejoindre par Maria, une juive italienne, opérateur radio qui s’est faite embauchée dans l’hopital.
La mission commence bien mais se complique, le britannique a parlé au colonel Heindrich(Moritz Bleibtreu). Le S.O.E. leur fixe un nouvel objectif : éliminer le colonel, l'une des pièces maîtresses du contre-espionnage nazi. L'homme en sait déjà trop sur les préparatifs du débarquement. Ces cinq femmes, loin d'être des héroïnes vont le devenir, avant que d’être martyrs.
Allez-y, vous ne le regretterez pas.

vendredi, mars 07, 2008

Ustensiles de cuisine


Ustensiles de cuisine
Originally uploaded by bonnafejp.

Hier après midi avec la puce nous sommes allés faire un tour au magasin Ikea de la zone commerciale de Lhomme près de Lille. Bref, pas tout prés.
En effet, comme nous envisageons de déménager bientôt, nous sommes allé faire du repérage pour nous donner des idées de rangements, d’occupation d’espace et de prix. Nous aurions pu éviter un tel déplacement puisqu’ils ont un catalogue dans lequel on peux retrouver toutes les configurations possibles et même mieux, ils mettent à notre disposition trois petits logiciels gratuits, même si un peu intéressés, qui permettent de faire un plan précis de votre cuisine, votre bureau ou votre chambre, et de l'aménager avec les meubles, l'électroménager, les fenêtres, les portes... Cerise sur le gâteau, il vous sera même possible de visualiser en 3D votre pièce.

Pour cela, après avoir installé le logiciel, indiquez lui les dimensions de votre cuisine, puis choisissez les divers éléments qui vous sont proposés, et placez les sur votre plan, avec la possibilité de changer les dimensions. Vous pouvez à tout moment visualiser le résultat en 3D et changer l'angle de vue (horizontalement et verticalement). Le résultat en 3D est très réaliste.
Cliquez sur le lien pour les télécharger :

Vous me direz que maintenant, on peut faire n’importe quoi à partir de son micro et vous n’aurez pas tord. En effet, si nous avions su, pas la peine d’aller si loin. Il existe la même chose pour les magasins Leroy merlin et on en a deux à Amiens :

Bon, je vais faire quelques devis.

P.S. : Demain, samedi, n’attendez pas de mise à jour du blog, je dois m’occuper des jeunes footballeurs et dimanche du bureau de vote.

Élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars 2008 : l'Identitè


Carte d'Identitè
Originally uploaded by flor.O.

Liste des pièces d’identité exigées au moment du vote dans les communes de plus de 3500 habitants.


Arrêté NOR/IOCA 0771885A du 19 décembre 2007

Article 1er : Les titres permettant aux électeurs français de justifier de leur identité en application de l’article R60 du code électoral sont les suivants :

- La carte nationale d’identité.
- Le Passeport.
- La Carte d’identité parlementaire avec photographie, délivrée par le président d’une assemblée parlementaire.
- La Carte d’identité d’élu local avec photographie, délivrée par le représentant de l’État.
- La Carte du combattant de couleur chamois ou tricolore.
- La Carte d’invalidité civile ou militaire avec photographie.
- La Carte d’identité de fonctionnaire de l’État avec photographie.
- La Carte d’identité ou carte de circulation avec photographie émise par les autorités militaires.
- Le Permis de conduire.
- Le Permis de chasser avec photographie et délivré par le représentant de l’État.
- Le Livret ou carnet de circulation, délivré par le Préfet en application de la loi N°69-3 du 3 janvier 1969.
- Le récépissé valant justification de l’identité, délivré en échange des pièces d’identité en cas de contrôle judiciaire, en application du neuvième alinéa (7ème) de l’article 138 du code de procédure pénale.
- Une Attestation de dépôt d’une demande de carte nationale d’identité ou de passeport, délivrée depuis moins de trois mois par une commune et comportant une photographie d’identité du demandeur authentifiée par un cachet de la commune.

Ces titres doivent être en cours de validité, à l’exception de la carte nationale d’identité et du passeport, qui peuvent être présentés en cours de validité ou périmés.

Article 2 : Les titres permettant aux ressortissants de l’Union Européenne autres que les français, de justifier de leur identité lorsqu’ils sont admis à participer aux opérations électorales sont les suivants :

- Carte nationale d’identité ou passeport, délivré par l’administration compétente de l’Etat dont le titulaire possède la nationalité.
- Le Titre de séjour.
- La Carte du combattant de couleur chamois ou tricolore.
- La Carte d’invalidité civile ou militaire avec photographie.
- La Carte d’identité de fonctionnaire de l’État avec photographie.
- La Carte d’identité ou carte de circulation avec photographie émise par les autorités militaires.
- Le Permis de conduire.
- Le Permis de chasser avec photographie et délivré par le représentant de l’État.
- Le Livret ou carnet de circulation, délivré par le Préfet en application de la loi N°69-3 du 3 janvier 1969.
- Le récépissé valant justification de l’identité, délivré en échange des pièces d’identité en cas de contrôle judiciaire, en application du neuvième alinéa (7ème) de l’article 138 du code de procédure pénale.


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