Big Brother
En ce moment, bien qu’étant toujours dans la ville de Jules Verne, c’est à d’autres auteurs de science fiction que je pense. Il faut dire que la société que nous construisons finie par ressembler étrangement au délire mégalomaniaque du Big Brother dans le 1984 de Georges Orwell.
Je suis étrangement surpris de voir que cette évidence ne provoque pas un tollé général. Pourtant, avec une dizaine d’années de retard, ces pandores nous ont bien prédit que nous aurions à porter la main au portefeuille pour chacun de nos petits plaisirs, pour chacune des joies de notre existence.
Du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, nous ne semblons avoir retenu que l’impôt sur le sexe, et si pour l’instant il semble à nos dirigeants improductif à instituer, ils n’envisagent pas moins dans notre meilleur des mondes (Aldous Huxley), après le tabac, l’alcool et l’essence de taxer les matières grasses et le sucre.
Je m’étais déjà élevé dans ces pages contre la volonté de notre très médiatique président d’établir une ségrégation dès la maternelle. Ors, il me semble que la dictature qui s’impose sous le prétexte d’un bien être commun finie par annihiler nos libertés individuelles. De plus, lorsque je vois notre Big Brother frayer avec une gérontocratie qui a institué cette doctrine béhavioriste en état, je me demande si au lieu de relire nos Pythies dans l’espoir de devenir Sisyphe, je ne devrai pas descendre dans la rue et chercher la plage sous les pavés.