Carnet de vacances, J9 - Vendredi
Voilà, c’est je jour du retour. J’ai ramassé à droite à gauche dans la maison les traces de mon passage et rempli mon paquetage sachant que de toutes façons, comme d’habitude, j’en oublierai quelque part un morceau.
La voiture est sale d’être restée sous la sueur des catalpas. Le Catalpa est un genre d'arbres originaire d 'Amérique du Nord et de l'Asie orientale. "Catalpa" signifie "haricot" en langue Cherokee. Cela fait référence aux longues gousses pleines de graines qu'arbore l'arbre en ce moment. Cette essence sert essentiellement à l'ornement car le catalpa fournit de très grandes feuilles et des fleurs en grosses grappes, soit beaucoup d’ombre. De plus, il parait que cette essence dégage une odeur qui éloigne les moustiques. Malheureusement, elle suinte aussi une vapeur collante et grasse qui certes fournit de la fraicheur mais tâche la peinture des véhicules qui s’abritent en dessous.
Il me faut faire le plein, mon réservoir est vide, mais il y a une station total à la sortie du village en allant sur Bergerac. Bien évidemment, mon GPS n’est pas d’accord avec la façon dont j’aborde la route départementale et voit d’un très mauvais satellite ma façon d’entreprendre ce périple. Pourtant, il me semble bien logique de commencer par le plein. Comme je lui ai précisé que je préférais éviter les autoroutes à péages, il me préconise d’abandonner cette voie afin de m’orienter plus vers l’intérieur des terres vinicoles pour rejoindre l’autoroute A20 qui est gratuite.
Ce faisant, je fais mon premier arrêt dans une commune qui prépare sa fête traditionnelle et s’est pavoisé de crépon rose, de la place de l’église à celle de la mairie. Je prends bien évidemment quelques clichés car je suis tout sauf pressé.
Heureusement, car entre les camions, tracteurs et autres engins agricoles, il me faut « un certain temps » avant d’atteindre l’autoroute. Ce n’est pas grave, j’ai bien « petit-déjeuner » et saurait attendre la traversée de la Sologne pour le déjeuner. Malheureusement, c’est sans compter que d’autres petits malins ont eu la même idée que moi et bientôt, je me retrouve enfermé entre deux véhicule sur une autoroute à l’arrêt. Mais cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un bouchon oublié de bison futé mais bel et bien d’un accident à voir cette ambulance et ce camion de dépannage tenter de remonter la file des immobilisés escortés par les services de maintenance de la compagnie autoroutière.
Lorsqu’enfin, j’atteins Vierzon, l’heure du repas à largement sonné et je préfère m’assurer d’un rapide sandwich que d’attendre la traversée de la foret . au moins, à mon arrivé à Paris, les boulevards périphériques sont ils fluide ce qui me permet de rattraper un peu le temps perdu. Comme prévu, j’arrive vers 20 heures trente à la maison et retrouve avec joie ma miss et mon chien, l’une me propose une sortie cinéma et l’autre une promenade dans mon cher parc Saint-Pierre. Comme je n’ai jamais su résister à ses yeux de cocker, ce sera une balade et partie remise pour le petit robot de Pixar et Disney.
