Carnet de vacances, J5 - Lundi
Il est plus de minuit, mais je n’ai pas envie de dormir. J’ai passé l’après-midi à faire la sieste et comme je n’y suis pas habitué, je me promène encore. La nuit est magnifiquement étoilée. Il ne nous est pas possible en ville d’admirer comme ici, aussi clairement et distinctement le semi d’étoile. J’ai reconnu à ma gauche en montant le chariot de la grande ourse et de l’autre côté, une magnifique multitude que je ne saurais identifier. Magnifique.
Au matin, nous sommes allé faire aiguiser la chaine de la tronçonneuse puis plein de bonne volonté, j’ai tondu le gazon avant les fortes chaleurs. A l’heure de celles-ci, nous étions tous les trois devant la télévision, Nestor Burma.
Puis j’ai fini mon ouvrage en passant le rotofil sur le talus bordant le petit ru qui dévale des coteaux pour se jeter dans la Dordogne. Tandis que j’allais jusqu’à la poste porter une feuille d’assurance maladie et quelques cartes postales du village pour donner de mes nouvelles à quelques amis, j’ai croisé dans ce talus justement une charmante demoiselle qui donna lieue à quelques clichés. Ce fut juste avant que n’éclate un bel orage et que le courant ne se fit plus violent dans ce petit fossé sans nom. Après leurs jeux télévisés, nous sommes passés à table, salade d’endive et omelette au jambon.
Plus belle la vie, une partie de tarot et une ballade nocturne dans une nuit redevenue fraiche et humide.
