Carnet de vacances, J2 - Vendredi
C’est le grand départ avec au ventre la hantise d’avoir oublié quelque chose. C’est devenue une tradition, arrivé sur mon lieu de villégiature, il me manque toujours quelque chose, ce n’est pas faute d’avoir regroupé tout mon matériel dans la salle. J’ai déposé Claudine à son travail et je me suis directement envolé.
Je m’engage sur la nationale N1 direction Paris. Cela roule bien sur cette vieille route du poisson reliant la côte picarde à la capitale. Malheureusement, arrivé sur le périphérique, un accident ralentit puis immobilise la circulation juste avant la porte d’Italie. L’avantage de prendre les petites routes en ce jour de chassé-croisé, c’est que l’on passe par des petites communes et l’on peut ainsi faire un arrêt repas en Sologne, juste avant « Nouan-Le-Fuzelier », ce qui me rappelle inévitablement la chanson « Les petits patelins » de Marie-Paule Belle parce que c’était Lamotte-Beuvron.
Normal pour quelqu’un qui se dirige prés de Lamotte-Montravel, à Montcaret où j’arrive comme prévu vers vingt heures. J’aimes prendre mon temps.
Pile poil pour l’apéritif et le repas du soir. Ils ont un tour d’avance, mais il est vite rattrapé. Fabienne et Christian sont là, avec le petit Clovis leur Yorkshire. Après l’échange de nouvelles, pour et par les uns les autres, Papi et Mamie s’en vont coucher, Fabienne et Christian en font autant mais me cèdent temporairement le petit Clovis pour ma première sortie nocturne. La nuit est belle et le ciel dégagé, je suis fourbu.